Delly Sessanga, député national et président du parti politique Envol, voit d’un mauvais œil la loi instituant la réserve Armée de la Défense adoptée jeudi 20 avril dernier à l’Assemblée nationale.

Selon ce candidat à la prochaine présidentielle, cette réforme va introduire une confusion de plus « parce qu’il s’agit contrairement à ce que j’ai beaucoup entendu d’une violation de la constitution».

« Je crois que cette loi est une loi de capitulation parce que le gouvernement affirme clairement que malgré les moyens qui lui sont consentis et ce qui lui est concédé par la constitution, il est incapable d’organiser nos Forces Armées et plutôt que de porter l’effort sur la réforme d’une armée dans le cadre d’une cohérence d’actions menée à travers le temps malgré que cela est difficile », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre, « Le gouvernement pouvait nous dire toute la vérité si on veut revenir sur la résolution du parlement qui refuse d’intégrer les groupes armés dans l’armée, que le gouvernement nous dise qu’ils ont levé cette option plutôt que de se cacher derrière ce texte qui n’a sa place que dans la révision de la loi organique organisant nos Forces Armées ».

D’après le gouvernement, la réserve est composée des militaires de carrière retraités et des différents services de sécurité, des démobilisés du service militaire obligatoire, des démobilisés du service militaire contractuel, des volontaires civils ayant suivi une formation et un encadrement militaire qui viennent en appui aux FARDC.