Dans sa déclaration, l’Union européenne accueille favorablement le calendrier électoral qui selon elle « ouvre le cycle des élections en République démocratique du Congo qui doit amener à une transition démocratique. »

« Mais » pour réunir les conditions d’élections et inclusives, « il est primordial de mettre en oeuvre les mesures de décrispation politique nécessaires, dans le respect de la constitution et de l’accord du 31 décembre 2016, » insiste le communiqué.

L’Union européenne appelle également « les autorités congolaises les institutions en charge de leur organisation sont désormais responsables de la mise en oeuvre effective de ce calendrier, à travers un processus légitime et consensuel impliquant tous les acteurs politiques et civils. »

Le Canada pour sa part « prend acte de la publication du calendrier en République démocratique du Congo, annonçant la tenue d’élections générales en décembre 2018. »

Mais, il interpelle aussi la RDC, dans sa qualité de « membre du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, les autorités congolaises doivent d’autant plus démontrer l’importance qu’elles accordent aux droits de la personne et à l’ouverture de l’espace démocratique. »