Au moins six personnes ont été blessées à la chute des nouvelles bombes lancées par le M23 sur la cité de Saké ce lundi soir à 20 h. D’après le chef de quartier Mahyutsa, un enfant qui était dans un cas d’urgence figure parmi les victimes collatérales de ces bombes.  

« Au total, un papa, sa femme et trois enfants viennent d’être blessés par une bombe lancée par les rebelles du M23 à Saké ; ici, nous sommes dans le quartier Mahyutsa. Un enfant dans un cas d’urgence vient d’être acheminé à l’hôpital général de Kirotshe et d’autres blessés seraient enregistrés dans cette région. Vraiment, la situation n’est plus bonne, car plusieurs bombes tombent dans la cité ces derniers temps.  Nous appelons les autorités à prendre des mesures et à briser son silence face aux attaques des rebelles », a déclaré Luanda Kubuya, relayé par nos confrères de lesvolcansnews.net.


De son côté, la société civile de SAKÉ appelle les belligérants au respect du droit humanitaire, à la suite de ces bombardements qui sont rapportés de plus en plus dans les zones habitées dans le territoire de Masisi. Le weekend dernier, au-delà des pertes en vies humaines, les bombes larguées par les rebelles sur la cité ont créé plusieurs autres conséquences comme des avortements et menaces d’avortements, rapporte Wetemwami Yengayenga, l’un des activistes de la société civile de Sake.


« Les M23 devraient savoir comment orienter ces bombes en tenant compte des civils, parce que ce sont eux qui sont les premières victimes de ces bombardements, parce que les civils sont de plus en plus terrifiés, il y a des femmes qui sont en train d’avorter et même des animaux, la population devient misérable jour après jour, que les autorités fassent tout pour en finir avec cette guerre », demande-t-il.


Notons que c’est depuis le weekend dernier que les M23 larguent des bombes sur la Cité de SAKE, située à environ 27Km à l’ouest de GOMA. Ces bombardements et attaques des rebelles sont à la base des déplacements massifs des habitants vers des milieux un peu sécurisés ; plusieurs voix se lèvent pour dénoncer cette situation.