Les activistes des droits humains de la province du Nord-Kivu, spécialement ceux œuvrant dans la défense et la protection des droits des enfants dressent un bilan sombre du respect de ces droits en cette période où la province connaît des turbulences sécuritaires suite à la guerre du M23 et la floraison des groupes armés et miliciens.

Ces activistes, dans une interview nous accorder notent qu’au cours de cette période fatidique de la guerre, plusieurs enfants font face aux violations graves de leurs droits dont leur enrôlement forcé et exploitation dans des groupes armés. 

Une situation qui se veut très déplorable et qui nécessite l’implication de toutes les couches sociales afin de protéger ces enfants dont leur place est réservée au ban de l’école comme nous l’a signifié Jean Jacques Kabusala, coordonnateur d’une ONG locale œuvrant pour la cause des enfants; une structure qui œuvre dans la protection des enfants affectés par les conflits armés.

Il y’a violations graves des droits des enfants lorsqu’ils sont recrutés ou utilisés dans des forces ou groupes armés. Ils victimes des viol sur mineures, meurtre et mutilation des, empêchement à l’accès à l’aide humanitaire par les combattants, occupations et destruction des écoles par une troupe des combattants“, alerte cet activiste.

À lui de renchérir qu’au Nord Kivu certaines de ces violations sont un fait réel, ce qui est une occasion pour les organisations luttant pour la protection des enfants de s’unir pour mettre ensemble les mécanismes pouvant barrer route à ces violations des droits des enfants. 

Depuis le début de l’année 2024, au moins 46 enfants ont été désolidarisés des groupes armés actifs dans le territoire de Masisi par l’organisation Globale synergie pour la paix et le développement.