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Beni : Les ADF tuent encore à Mukoko

Une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) a fait des morts et plusieurs blessés à Beni. C’était dans la soirée ce vendredi 3 juillet 2020, au niveau de Mukoko, sur la route Oicha-Eringeti, dans le groupement Bambuba-Kisiki, territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Selon nos sources sur place, il s’agit d’une embuscade qui a été tendue à un convoi des civils. Le bilan de cette nouvelle embuscade reste à confirmer. Selon les sources de la société civile, deux personnes seraient mortes au cours de cette attaque, dont un militaire FARDC.

Patrick Kambale Musubao, précise que cet incident est survenu après une autre attaque dans la même contrée de Mukoko, qui avait occasionné la mort d’un autre professionnel de santé à Eringeti. Il renseigne que la situation est redevenue calme après l’attaque.

De son côté Philippe Bonane, président des Forces Vives d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, parle plutôt d’un mort côté civil. Il indique que d’autres victimes n’ont pas rendu l’âme et poursuivent les soins a l’hôpital général de référence d’Oicha.

Signalons que cette embuscade est la deuxième tendue par les ADF dans le même village la même journée du vendredi 03 juillet 2020.

Félix Tshisekedi exige une procédure crédible pour le choix des animateurs de la CENI

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Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi demande une procédure crédible. Il veillera personnellement à ce que la procédure de la désignation des nouveaux animateurs de la CENI et le processus électoral soient totalement crédibles. C’est ce qui a été un des sujet de la 38ème réunion du Conseil des ministres tenue ce vendredi 3 juillet en vidéoconférence.

Au cours de cette réunion, le président de la République a été informé que la procédure devant conduire à la désignation des candidats au sein de la CENI, fait actuellement l’objet de fortes contestations. Raison pour laquelle le Chef de l’Etat « a recommandé qu’un tel processus, qui impacte la politique générale du pays, soit conduit dans un esprit de consensus, d’apaisement et dans le strict respect des règles régissant (la) plateforme des confessions religieuses ».

Par ailleurs, le Président « a recommandé aux différents acteurs intervenants de prendre en considération les revendications des uns et des autres et d’aplanir les vues avant tout avancement dans ce processus ».

Il a prévenu que « la crédibilité même du processus électoral ne doit nullement être entachée d’irrégularités ».

Le compte-rendu de ce conseil des ministres rappelle que le Président de la République, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions de la République, est appelé à veiller à tout moment à l’apaisement au sein de la communauté nationale.

Rappelons que le jeudi 2 juillet, l’Assemblée nationale a entériné le procès-verbal de la désignation par les confessions religieuses de Ronsard Malonda comme président de la CENI.

Un entérinement contesté par plusieurs structures tant religieuses que politiques. L’UDPS, le parti présidentiel, appelle même à une marche pacifique jeudi prochain pour dire non à Ronsard Malonda à la tête de la CENI.

Sud-Kivu : malgré la flambée des cas de Covid-19 à Bukavu, la population n’observe en majorité les mesures barrières (constat)

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Des habitants sont caractérisés ce dernier temps par le relâchement des mesures barrières contre la pandémie de Coronavirus.
Depuis plus de trois semaines maintenant, l’on aperçoit des personnes sans masque de protection comme c’était le cas il ya quelques jours. C’est le constat fait par le reporter de Kinshasatimes.cd  dans la ville de Bukavu.

Des terrasses ont également repris leurs activités quotidiennes et mêmes quelques églises.

Le transport en commun a repris son cours normal. Contrairement à ce qui était exigé par le Gouverneur de province soit 8 personnes dans un bus de transport en commun, des taxis bus embarquent actuellement avec plus de 14 personnes voir même 16.

Plusieurs dizaines des personnes se réunissent pour des deuils ou même des cérémonies de mariage sans aucun respect des mesures barrières.

Des habitants rencontrés en plein centre ville de Bukavu, disent qu’ils en ont marre avec ces mesures de restriction et disent ne plus supporter la famine qui a élu domicile chez eux.

Ils demandent plutôt aux autorités de leurs apprendre à vivre avec la pandémie car pour eux, on devrait pas continuer à vivre éternellement dans le confinement, alors que plusieurs d’entre eux vivent au taux du jour.
Ces habitants pensent que le comportement des autorités devrait également contribuer en intensifiant la sensibilisation et corriger les erreurs de communication qui sont remarquées dans leurs chefs.

Notons que la province du Sud-Kivu compte actuellement plus de 250 cas confirmés de Covid-19. Parmis les quels une trentaine des décès et une cinquantaine des guéris. Plusieurs zones de santé sont déjà affectées par la pandémie.

Sud-Kivu : le bandisme armé sévit à Kabare

Plus de dix menages ont été victimes  des bandits armés non autrement identifiés dans moins d’une semaine à Kabare.

Selon Justin Bahati Kagayo, président de la société civile locale de Mudusa, qui nous livre l’information, cinq menages ont été visités par ces bandits dans un intervalle de deux jours dans le groupement de Mudusa en territoire de Kabare. Bahati fait savoir qu’au cours de ces visites , quatre autres maisons ont été également visitées dans le sous village de Nyengo où plusieurs biens de valeurs ont été emportés par ces malfrats en date du 02 juillet 2020.

Notre source ajoute que dans la nuit du 04 au 05 juillet 2020 dans le sous-village de Kabungo, le domicile d’un villageois a également fait l’objet d’une visite par ces hors la loi. Plusieurs biens ont été emportés et une somme importante d’argent.

La société civile condamne ces attaques et rappelle à l’Etat sa mission régalienne de protéger la population et leurs biens. Elle fait savoir que si rien n’est fait pour mettre fin à cette pratique, des actions citoyennes seront menées pour contraindre les autorités à écouter la population.

Notons que le groupement de Mudusa est situé dans le territoire de Kabare, dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Nord-Kivu: les autorités provinciales sensibilisent contre la covid-19

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Le gouverneur et le président de l’Assemblée provinciale poursuivent la sensibilisation contre la Covid-19 à Masisi. La population de Mushake, en territoire de Masisi a bénéficié de la sensibilisation personnelle du gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita sur les mesures barrières contre le coronavirus.

Accompagné de Robert Seninga, président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, les deux autorités provinciale ont, dans une mission d’itinérance dans cette partie de la province, remis un lot important des masques de protections aux différentes couches de la population. Objectif; contenir cette pandémie, précise le gouverneur.

Signalons en outre que, les deux autorités provinciales ont été accompagnées pas les députés provinciaux du territoire.

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Sud Kivu : Des agents de l’ICCN accusés d’abattre les arbres de Kahuzi Biega

Dans un document publié par les pygmées, il est dénoncé l’abattage et la commercialisation du bois du Parc National de Kahuzi Biega par certains responsables de l’Instiut National de Conservation de la Nature (ICCN).

Les pygmées renseignent que les responsables du PNKB sont à la base de cette initiative. Ils indiquent que ces responsables de l’ICCN ont déployé des scieurs dans les sites de Nyakabanda, Chishundju, Buku et Nyamarhale pour l’abbatage des arbres. Ils font savoir que le chef de site du PNKB aurait commis deux écogardes pour assurer la sécurité des scieurs.

« Les planches sciées sont acheminées à Civanga (quartier général du PNKB ) où des camions les transportent jusqu’à Bukavu. D’autres planches sont stockées dans un autre dépôt à Mululu,non loin de la cité de Kavumu » renseignent les denonciateurs.

Selon eux, il est inacceptable que les responsables du parc s’adonnent à cette pratique qu’eux-memes avaient interdit aux pygmées d’abattre les arbres, leur demandant même de quitter le site qu’ils occupaient depuis plusieurs années avec leurs dépendants.

Ils fistugent même l’attitude du chef de site qui, au cours d’une réunion tenue vendredi 19 juin 2020, a indiqué que ces planches sont plutôt utilisées dans la construction des maisons des écogardes.

Du côté de L’ICCN, on rejette en bloc toutes ces accusations. Hubert Mulongoy, chargé de communication du PNKB, indique que ce sont plutôt les pygmées qui s’adonnent à cette pratique.

Il s’étonne comment des personnes qui jadis étaient à la base de la destruction du Parc, deviennent aujourd’hui des protecteurs de celui-ci. Il explique que cette dénonciation des pygmées intervient quelques jours seulement après que les écogardes ont saisi des planches leur appartenant.

Sud-Kivu : la jeunesse de l’UNC décrète « mercredi méchant » sur toute l’étendue de la province pour obtenir la libération de Vital Kamerhe

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Dans une déclaration faite à Bukavu ce vendredi 3 juillet 2020, l’interfederation des jeunes de l’UNC Sud-Kivu a décrété pour chaque semaine une journée appelée « mercredi méchant » sur toute l’étendue de la province.

L’objectif selon cette déclaration, est d’exiger la libération de Vital Kamerhe détenu à la prison centrale de Makala, après un jugement au premier degré pour détournement des deniers publics. Cette déclaration renseigne que « mercredi méchant » consistera à mener des actions de revendication chaque mercredi de la semaine, jusqu’à obtenir la libération de Vital Kamerhe.

« Ce jour dénommé mercredi méchant symbolise le jour de l’arrestation de l’Honorable Vital Kamerhe, et consistera pour la jeunesse de l’UNC à mener des actions pacifiques. Les Sud-Kivutiens sont priés de sacrifier l’avant-midi de chaque mercredi pour exiger la libération de son fils Vital Kamerhe, et ne peuvent donc aller à leur travail quotidien qu’à partir de 12 heures » insistent les signataires.

Dans cette même déclaration, la jeunesse de l’UNC Sud-Kivu demande au Gouverneur de province et au commissariat provincial de la police nationale de s’inspirer du comportement de leurs collègues de Kinshasa, qui malgré l’état d’urgence sanitaire, ont laissé les manifestants de l’UDPS manifester librement.

À la hiérarchie de leur parti, les jeunes de l’UNC demande la suspension de toute collaboration avec leur allié UDPS jusqu’à la libération de Vital Kamerhe. Ils jugent leur allié d’avoir affiché un comportement « indigne » dans l’arrestation du président national de l’UNC.

Ils demandent également à la communauté internationale de briser le silence face à la détention qu’ils jugent arbitraire de Vital Kamerhe et dont « la condamnation ne cesse de compromettre la cohésion sociale avec risque de plonger le pays dans une instabilité indescriptible ». 

Ceni: Pour LAMUKA, la désignation de Ronsard Malonda est une provocation

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La désignation du congolais Ronsard Malonda pour succéder à Corneille Nangaa à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique tout comme de la société civile et certains milieux des mouvements citoyens.

La dernière en date est celle de la plateforme politique Lamuka. S’exprimant vendredi 03 juillet sur les antennes de la radio Top Congo FM, Prince Epenge, communicateur de Lamuka à rejeté ce choix. « Ronsard Malonda n’est pas le choix du peuple. Madame Mabunda et son Chef Kabila peuvent rêver trop c’est trop. Un kabiliste à la tête de la Ceni en 2006, un autre en 2011 et un troisième en 2018. Nous connaissons les résultats. Il s’agit d’une provocation pire et simple. Le peuple a jugé qu’avant de parler individus, qu’on amorce d’abord les réformes de la Ceni », s’oppose vertement ce membre de l’opposition.
Ce avant de conclure: «  la Ceni a tant fait pleurer le peuple. Il faut que l’on audite et révise les lois de la Ceni ».

Contrairement aux déclarations de Lamuka, au Front commun pour le Congo (FCC) l’on ne voit pas les choses de la même façon. Pour François Nzekuye, député national du Pprd, ancien parti au pouvoir, qui répondait sur les antennes de la même radio, l’assemblée nationale n’a rien fait avec précipitation. Il
Soutient que « les personnes qui parlent ce jour des réformes de la Ceni, sont les mêmes qui ont conduit la procédure de désignation des membres du bureau de la Ceni, notamment son président ».

S’attaquant aux déclarations de Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain et cardinal de Kinshasa, François Nzekuye a ajouté que « ce n’est pas le fait de voir leur candidat ne pas être considéré qu’ils changent de tactique. Donc nous considérons que c’est mal sain cette attitude de conduire un processus et de se rétracter par la suite parce que son candidat n’avait pas été désigné », regrette-t-il

Cependant, il a expliqué que le processus est tel que, l’Assemblée nationale par son bureau va accorder aux autres composantes à désigner leurs membres avant les vacances parlementaires.

Il sied de rappeler que le jeudi 02 juillet, l’Assemblée nationale a entériné l’élection de Ronsard Malonda au poste du Président de la Ceni, à l’issue de son élection contestée par quelques confessions religieuses et une partie de la société civile.

Ass. Nationale: l’interpellation de Gilbert Kankonde renvoyée à la session de septembre

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Gilbert Kankonde, vice Premier ministre et Ministre de l’intérieur et sécurité ne va pas se présenter devant la plénière de l’Assemblée nationale où il a été dernièrement interpellé dans une motion du député national Josué Mufula.

Affirmation faite par Célestin Musawo, rapporteur de l’Assemblée nationale, qui s’est adressé ce jeudi 02 juillet à ses collègues députés nationaux. Le VPM qui a présenté ses excuses via le bureau de cette chambre, dit être indisponible au regard de son agenda chargé, affirme la même source.

De son côté, le député Mufula, initiateur de cette interpellation parle d’une partie remise et promet de rebondir avec l’interpe Kankonde à la session du mois de septembre prochain. « Ce n’est qu’une partie remise Monsieur le VPM de l’intérieur. Pourquoi ne pas avoir le courage de venir répondre à cette interpellation et s’excuser auprès des députés nationaux ou alors nous dire: pourquoi la police est venue bousculer les députés et ternir l’image de cette institution »? S’interroge-t-il

Et de renchérir avec le même ton interrogatif : « qu’est-ce que l’Union parlementaire a comme image aujourd’hui de nos institutions? Il devra un jour venir nous dire ce qui s’est passé. Pourquoi la police est venue seulement avec un réquisitoire truffé de beaucoup d’erreurs matérielles? Pourquoi ne pas venir dire aux députés qu’il y a eu bavures policières et que l’on peut arranger cela? », se demande encore le député avant de conclure qu’au mois de septembre l’on va se revoir.

L’on se souviendra que le 12 juin dernier, la police avait interdit la tenue de la plénière qui devait procéder à l’élection du successeur de Jean-Marc Kabund au poste du premier vice-président de cette chambre élective. Celui-ci venait d’y être déchu plusieurs jours avant à la suite du vote à une majorité écrasante, après la pétition initiée par le député Jean-Jacques Mamba.

Affaire Dan Gertler: les avocats d’Afriland banque contrattaquent

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Une plainte vient d’être déposée à la justice française à Paris contre les ONG Global Witness et PLAAFF, sur la manière dont elles ont procédé pour produire des preuves dans leur rapport, révélant comment, le milliardaire israélien Dan Gertler a essayé d’échapper aux sanctions américaines.

C’est ce qu’a affirmé sur les antennes de RFI (radio france internationale) Éric Mountain, avocat d’Afriland banque, filiale de la Banque gabonaise en RDC, mise également en cause dans le rapport de ces Ong.

L’avocat affirme détenir avec sa cliente, les éléments qui prouvent que les fichés qui ont été volés par ces organisations, ont été trafiqués. Nous avons des choses très précises sur ce dossier », a-t-il soutenu. Éric Moutain martèle : « nous avons également des documents qui démontrent la façon très frauduleuse dont certains témoignages ont été obtenus ».


Ainsi, une enquête devra être ouverte pour faire toute la lumière sur la manière de faire de ces organisations, a-t-il rassuré.

Pour être complet sur ces dossiers, les deux Ong qui accusent l’israélien Dan Gertler d’avoir créé des comptes bancaires pour ses proches au niveau de la Banque Afriland RDC.

Cette dernière rejette institution bancaire. Dans leur rapport, les deux Ong présentent Gertler comme étant proche de Joseph Kabila, ancien Président de la RDC, d’avoir acquis à vil prix des carrés miniers.

Ces lanceurs d’alerte font également révéler que l’homme d’affaires israélien a essayé d’échapper aux sanctions du Trésor américain. Ce dernier l’accuse depuis 2017!d’avoir servi d’intermédiaire dans la vente d’actifs miniers en RDC et qui aurait coûté au pays près d’un milliard et demi de dollars entre les années 2010 et 2012.

 

 

Nord-Kivu: Les 8 députés de l’opposition rappelés à l’ordre par leurs collegues

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Les députés pronviciaux, dont la majorité est celle de députés du Front commun pour le congo, FCC et Cap pour le changement CACH rejettent en bloc les propos de leurs camarades sur le discours bilan de l’an un de carly Nzanzu kasivita.

Selon ces députés, 8 de leurs collegues ont agis en violation des textes qui regissent l’Assemblée Provinciale, notamment le reglement interieur de l’Assemblée Provinciale. Ils pensent en outre que les allégations de ces 8 députés de l’opposition sont mensongères et n’engagent qu’eux-même.

Étant détenteur des prérogatives parlementaires et juridictionnelles surtout en ce qui concerne les allégations de detournement de 15 millions de dollars portées contre le gouverneur Kasivita, ces 8 députés ne pouvaient pas faire des déclarations sans fondement, pensent leurs 31 collegues. Ces derniers estiment que le moyen le plus louable serait de faire recours au moyen de contrôle parlementaire prévu à l’article 155 du reglement interieur de l’Assemblée Provinciale du Nord-Kivu.

«Nous sommes dans le regret de constater que, ces 8 collegues se sont déliberement écartés des principes parelementaires, foulant au pieds les dispositions pertinantes à la matières contenues dans les lois de la Republique et le reglement interieur de l’Assemblée Provinciale du Nord-Kivu qui nous regit» affirment ils, dans leur déclaration lue par Paluku Ngahangondi.

Disons que peu avant, la veille, 8 députés de l’opposition se sont prononcés sur le discours bilan du gouverneur Carly Nzanzu Kasivita, un an après sa prise des fonctions.
Ces 8 députés ont alors qualifié de pire mensonge ce discours. Ils ont par ailleurs accusé le gouverneur de detournement de 15 millions de dollars, d’où selon eux il doit démissioner.

Sud-Kivu : un drapeau pour réclamer l’Etat indépendant du Kivu créé un coup de tollé à Bukavu.

La ville de Bukavu, chef lieu du Sud-Kivu, s’est réveillée sous une situation inhabituelle ce mercredi 01 juillet 2020. Ce ci 24 heures après la date de commémoration du 60eme anniversaire d’accession de la RDC à son indépendance.

Sur plusieurs artères de la ville, on pouvait voir au moins un drapeau sur le quel on pouvait lire « République du Kivu ». Accroché sur des sticks d’arbres à plusieurs endroits de la ville, ce drapeau avec des couleurs jaune, noire et bleue et une étoile au milieu n’arrête pas de mobiliser les curieux.

Déjà tôt le matin, certains habitants de la commune de Kadutu se sont massés à Buholo 3 à l’endroit dit “pas à pas” pour observer un drapeau installé à ce petit rondpoint.
Dans la commune d’Ibanda également, ces drapeaux ont été visibles dans la matinée vers le rondpoint ISP de Bukavu et sur le tronçon routier Place Mulamba-Collège Alfajiri dit “Kilomètre témoin” dans l’ancien temps.

Difficile d’identifier ceux qui ont voulu s’exprimer par ces drapeaux “République du Kivu” disséminés à travers la ville mais l’idée n’est plus nouvelle au Sud-Kivu.
En effet, des leaders d’opinion, des scientifiques et autres habitants ont dans l’informel, amorcé la discussion autour de la nécessité pour le Kivu de se détacher du reste du Congo et de sa capitale Kinshasa en particulier.

Ils justifient cela par le souci de voir les richesses du Kivu bénéficier aux habitants de la région.
Par ailleurs, plusieurs autres n’hésitent pas à dire que le Kivu est en insécurité parce que Kinshasa ne sait pas trouver des solutions pour une région considérée juste comme une “vache laitière” et non comme une partie du pays.

Beaucoup d’acteurs politiques à Bukavu commentent chacun dans son sens et des soutiens ne veulent pas prendre parole publiquement à l’heure actuelle. Ils se comptent dans tous les partis politiques.

Une autre opinion qui désapprouve toujours cette démarche d’avoir un Kivu comme pays met en garde contre une idée qui pourrait déstabiliser le Congo et desservir aussi un probable futur pays en donnant l’exemple de l’actuel Soudan du Sud.

Pour l’instant, les commentaires vont dans tous les sens sur les réseaux sociaux comme dans des salons politiques mais une chose est claire: jamais cette question n’a aussi été débattue aisément comme à l’heure actuelle dans la ville réputée frondeuse de Bukavu..

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La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI offre une assurance maladie aux artistes comédiens

La fondation de la première dame apporte son soutien à cette catégorie de ses compatriotes. Il s’agit d’une facilitation sociale qui prendra en compte hommes et femmes du théâtre et leurs dépendants.

« Ils sont au total 102 comédiens qui bénéficieront de cette assurance maladie, y compris les frais médicaux qui seront payés par la Fondation de la première dame », peut-on lire sur le compte Facebook de l’épouse du Président.

La satisfaction de voir une promesse se réaliser. Les bénéficiaires qui ne cachent pas leur joie et remercient la première dame de rendre cette promesse réalité.

RDC : à quelques jours de la déclaration de la fin Ebola, 7 nouveaux cas probables sont notifiés au Nord-Kivu Kivu et en Ituri

Sept nouveaux cas probables de la maladie à virus Ebola, ont été signalés lundi 2e juin 2020, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Selon le bulletin du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de lutte contre la maladie à virus Ebola, il s’agit de 6 cas probables au Nord-Kivu (3 à Kalunguta et 2 à Mangurejipa) et un cas probable à Mambasa (en Ituri).

Ces nouveaux cas, bien qu’encore probables, sont notifiés après 55 jours sans aucun nouveau cas confirmé dans cette région, où sévit la 10ème épidémie d’Ebola en RDC.

Après la récente résurgence d’ Ebola au Nord-Kivu, le dernier patient a été libéré du centre traitement d’Ebola de Beni, le jeudi 14 mai 2020.

L’épidémie d’Ebola a refait surface dans la région de Beni à deux jours de la déclaration de la fin complète de la maladie. 7 cas positifs ont été notifiés. Cinq sont décédés, et 2 sont guéris.

Le gouvernement congolais s’apprête à déclarer ce 24 juin 2020, la fin de l’épidémie d’Ebola dans ces deux provinces, où elle a fait en tout 2.287 décès.

Par ailleurs, la 11ème épidémie a été déclarée le 1 juin dernier dans la province de l’Equateur. Et depuis, le cumul est de 24 cas dont 21 confirmés et 3 probables. Au total, il y a eu 13 décès (10 confirmés et 3 probables).

RDC, réforme de la justice: « les propositions de loi ne répondent à aucun besoin pressant de la population »(Claudel Lubaya)

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Le député national, élu de la circonscription électorale de Kananga, dans la province du Kasaï Central, André Claudel Lubaya, tient à la préservation de l’indépendance du pouvoir judiciaire en République démocratique du Congo son pays.

Dans une tribune, il juge inopportunes les propositions des lois introduites la semaine dernière à l’Assemblée nationale, en vue de donner plus de pouvoir au Ministre ayant dans ses attributions la gestion du secteur judiciaire, s’exprime-t-il. « Les propositions des lois querellées sur la justice ne sont ni urgentes ni opportunes et ne répondent à aucun besoin de la population ».

Et d’ajouter: «  sur fond, elles s’écartent de l’esprit et de la lettre du communiqué conjoint FCC-CACH du 19 mars dernier, par lequel les deux plateformes s’engagent à gouverner ensemble pour garantir la bonne gouvernance et le bien-être du peuple congolais », précise l’ancien gouverneur du Kasaï Occidental.

Dans ce même ordre, il soutient qu’actuellement, la population congolaise attend plus des réformes courageuses qui mettent ses intérêts au centre de toute action politique. « Le mariage FCC-UDPS-CACH qui, jusqu’ici ne connaît aucune interruption, la population congolaise dans son ensemble attend plus des réformes courageuses, qui mettent au cœur de l’action politique ses intérêts, qui améliorent son vécu quotidien et qui renforcent l’Etat de droit », conclut le président du parti politique Union démocratique africaine (UDA).

Il vous souviendra que sous l’initiative des députés FCC Aubin Minaku et Sakata, trois positions de loi ont été introduites au bureau de la présidence de l’Assemblée nationale. Ce, en vue d’opérer quelques réformes dans le secteur judiciaire. Quelques heures après qu’elles soient jugées recevables, les voix se sont levées au sein de l’opinion nationale, pour s’opposer à telle initiative.

Quelques acteurs politiques tout comme ceux de la société civile voient mal la démarche de ces deux membres de l’ancien régime, qu’ils soupçonnent de vouloir empiéter l’indépendance du pouvoir judiciaire, jusqu’ici fondée sur la séparation du pouvoir et soutenue dans l’actuelle loi fondamentale de la RDC. De son côté, Aubin Minaku, l’un des initiateurs dédites propositions qui était invité dimanche dernier dans le studio du magazine « Top presse » chez nos confrères de la radio Top Congo a nié toute volonté tendant à réduire le pouvoir judiciaire et a soutenu que ces réformes devaient être opérées depuis trois ans.

Transco: Le Dg Bongi instaure le régime de terreur vis-à-vis de ses agents

Un climat mal sain sévit depuis plusieurs jour au sein de la société Transport au Congo ( Transco). Il résulte de la gestion de terreur instaurée par le Directeur général de cette société publique de transport en commun, Bongi Blackson, affirment plusieurs de ces agents.

Pas plus longtemps que la journée de lundi 22 juin dernier, le Dg a fait arrêter et envoyer au parquet de Kinshasa Ndjili plusieurs de ses agents au seul motif d’avoir revendiqué leurs arriérés de salaire et primes de risque, affirment les mêmes sources. En effet, les agents de Transco qui reclament 4 mois d’arriérés de salaire et 7 mois d’impayement de prime, ont décidé de manifester la journée de lundi 22 juin. Arrivés devant les installations de leur société située sur l’avenue Bosango, au quartier Siforco dans la commune de Masina, où ils ont exprimé leur ras-le-bol à travers une manifestation, ces agents étaient surpris lorsque les éléments de la garde républicaine envoyés par leur Dg les ont encerclés et arrêtés certains d’entre eux. Les malheureux ont été acheminés au parquet de Ndjili, raconte l’un des agents qui a réussi à se tirer du filet du Dg.

La même source explique qu’il y a une semaine, la société a vécu le même climat de grogne sociale, lorsque les revendications du genre ont été faites par les mêmes cadres et agents. Et pour rétablir l’ordre, M. Bongi a fait recours aux forces de l’orde qui ont dû tirer quelques coups de balle de sommation en vue de disperser les manifestants.

Au regard de cette situation, l’autorité publique est invitée à prendre des mesures qui s’imposent afin d’arrêter l’hémorragie et restaurer le climat de confiance entre agents et leur Directeur générale.

Sud-Kivu : les représentants des communautés non originaires s’engagent pour la cohabitation pacifique

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Depuis la détention de Vital Kamerhe à la prison centrale de Makala à Kinshasa, il s’est observée une situation de méfiance entre certains membres des communautés locales de la province du Sud-Kivu et les non originaires.

es tracs où une chasse à l’homme des non originaires du Sud-Kivu ont d’ailleurs fait le tour de la toile ces deux dernières semaines, projetant des représailles sur les Kasaïens (communauté dont est originaire le chef de l’Etat congolais) en cas de condamnation de Vital Kamerhe.
Certains membres de la communauté kasaïenne vivants au Sud-Kivu ont dénoncé une attitude d’incitation à la haine tribale des auteurs de ces tracs qui du reste étaient inconnus.

Le responsable de l’UDPS au Sud-Kivu, Édouard Ilunga Dibwe a également était entendu dans un audio qui a fait la une à Bukavu, citant des noms de certaines personnalités du Sud-Kivu, dont le Gouverneur Théo Ngwabidje et Norbert Basengezi Katintima, les accusant d’être des tireurs des ficelles dans cette affaire.

Sans tarder, Norbert Katintima a lui annoncé le dépôt d’une plainte contre Édouard Ilunga, l’accusant de diffamation et d’inciter sa communauté à la haine tribale.

Dans le souci d’instaurer la cohabitation pacifique dans sa juridiction , le Gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje a convoqué ce lundi 22 juin 2020 une rencontre avec les chefs coutumiers, les représentants des confessions Religieuses et des communautés non originaires du Sud-Kivu pour trouver un terrain d’entente.
Une rencontre après la quelle les participants ont pris l’engagement de sensibiliser leurs bases sur la paix et la cohabitation pacifique.

Les chefs coutumiers et les responsables des différentes communautés locales ont pris l’engagement d’œuvrer pour la cohésion nationale, la paix, la consolidation et l’unité de la province du Sud-Kivu.


Ayant pris part à la dite rencontre, le président national de la communauté Kasaïenne, Muepu Katombe en séjour à Bukavu, a rejeté toutes les informations et images qui circulent et faisant état d’une attaque contre les membres de sa communauté.

« La communauté Kasaïenne est en paix au Sud-Kivu. Toutes les images qui circulaient sur les réseaux sociaux sont des images ramassées on ne sait d’où et pour quel besoin de cause. Nous sortons d’une réunion et le gouverneur a rassuré toutes les communautés, nous sommes tous congolais, la force de la RDC, c’est cette diversité culturelle », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Théo Ngwabidje Kasi a réitéré son engagement à lutter contre le tribalisme et invite toute la population du Sud-Kivu à la cohabitation pacifique.

Au cours de la même rencontre des excuses ont été présentés par Édouard Ilunga Dibwe, auteur de l’élément sonore indexant certaines personnalités du Sud-Kivu comme tireurs des ficelles dans la chasse à l’homme des kasaïens au Sud-Kivu. Un pardon lui a été accordé par les incriminés, dans l’objectif de vivre ensemble et la plainte contre lui a été retiré par les auteurs

Démarrage ce lundi à Kinshasa de la conférence panafricaine sur le projet Grand Inga

La conférence panafricaine sur le projet Grand Inga et l’hydroélectricité en République Démocratique du Congo, ainsi que ses connectivités internes et externes dénommées « World Wide Energy » démarre ce lundi 22 juin 2020 à Kinshasa.

Ces assises qui vont durer 8 jours soit du 22 au 29 juin 2020, s’inscrivent dans le cadre de la coopération régionale, en vue d’accélérer l’accès à une énergie durable, propre, abordable et fiable.

Parmi les experts qui prendront part à cette conférence, il y a le haut représentant de l’Union Africaine pour le développement de l’Afrique, Raila Odinga, la Commission économique pour l’Afrique des Nations-Unies et l’Agence de Développement de l’Union Africaine.

Le projet Grand Inga est classé par l’UA comme une priorité de l’agenda 2063. Ses différentes composantes font également partie du programme des infrastructures en Afrique.

Condamnation de Vital Kamerhe : les militants de l’UNC empêchés de manifester à Bukavu

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Des agitations dans les rues de Bukavu d’un groupe des militants de l’Union pour la nation congolaise (UNC), ont été constatées dans l’après-midi de ce samedi 20 juin 2020. Un groupe des militants a tenté d’exprimer son indignation en rapport avec la sentence de justice congolaise sur Vital Kamerhe qui vient d’être condamné à vingt ans des travaux forcés, suivi d’une confiscation de tous les fonds se trouvant sur ses comptes bancaires.

D’après les témoins, depuis la matinée, des groupes des jeunes déployés dans les altères de la ville avaient déjà positionnés des pneus en vue de s’exprimer en cas d’une condamnation du président fondateur de l’UNC, Vital Kamerhe.

À la suite du verdict prononcé par le tribunal, ces jeunes n’étant pas d’accord avec le décision du TGI/Gombe, ont voulu exprimer leur mécontentement via un rassemblement à la permanence avant d’être dispersé par les forces de l’ordre avec les gaz lacrymogènes et des balles.

‘’Nous venons d’être dispersés par la police qui a usé les gaz lacrymogènes et des balles alors que nous nous rassemblions à la permanence’’, a témoigné un militant.

RDC : l’état d’urgence prolongé pour la cinquième fois par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté ce samedi 20 juin, pour la cinquième fois consécutive la loi portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Cette nouvelle loi qui compte 15 jours de plus sur la récente prorogation qui prendra fin ce samedi à minuit, heure de Kinshasa va se prolonger jusqu’au 04 juillet 2020.

Cette nouvelle loi présentée dans la journée par le le vice-premier ministre, ministre de la justice Célestin Tunda ya Kasende, a également été approuvée par la chambre haute du parlement qui dans un effectif de 96 sénateurs ayant pris part au vote, dont 41 par procuration, 95 sénateurs ont validé et 1 sénateur s’est abstenu.

En vue de lutter contre la pandémie qui est loin d’être endigué touchant non seulement le sphère sanitaire mais aussi économique, le président de la République, Félix Tshisekedi a lancé le jeudi dernier un programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des impacts de la Covid-19 en RDC (PMUAIC-19).

Selon le bulletin n88 publié hier 19 juin 2020 par le comité multisectoriel de la riposte à la pandémie du Covid19, depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020, le cumul des cas est de 5.672, dont 5.671 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu 125 décès (124 cas confirmés et 1 cas probable) et 807 personnes guéries

Il tient lieu de noter que le parlement a prolongé également la clôture de la session ordinaire de mars en raison de l’état d’urgence. Au rythme normal, cette session devrait s’est clôturé depuis le 15 juin dernier.

Haut-Katanga/COVID19: Le gouverneur confine Lubumbumbasi, Kasumbalesa et Kipushi pour 2 jours

Les villes de Lubumbashi, Kasumbalesa et la cité de Kipushi sont placées en confinement total ce 20 et 21 juin suite l’accroissement des cas de covid-19 dans la province du Haut-Katanga.

La décision a été prise par le Gouverneur de Province Jacques Kyabula plus tôt dans la semaine pour permettre à l’équipe provinciale de riposte de procéder au prélèvement des échantillons des contacts des cas confirmés.

Rappelons qu’à ce jour, avec ses 152 cas confirmés, la Province du Haut Katanga est la troisième plus touchée par la pandémie, après la capitale Kinshasa et le Kongo Central.

Le cumul des cas au niveau national se chiffre à 5074.

RDC : l’ACAJ félicite la justice pour avoir mené les enquêtes et procès avec professionnalisme

Dans sa première déclaration à la suite du procès 100 jours, condamnant en ce jour Vital KAMERHE et Samih JAMMAL notamment à vingt (20) ans des travaux forcés et la confiscation de tous les fonds se trouvant sur les comptes bancaires et biens acquis avec les fonds détournés; et MUHIMA Jeannot à deux (2) ans des travaux forcés avec arrestation immédiate, l’Association pour l’accès à la justice (ACAJ), a félicité la justice congolaise d’avoir mené les enquêtes et procès avec professionnalisme jusqu’à leur terme.

Selon ACAJ, le procès dit de « 100 jours » dont le verdict vient d’être rendu aura eu l’avantage de mettre sur la place publique les graves dysfonctionnements au sein du Cabinet du Président de la République. Conséquemment à cette incident, l’ACAJ indique qu’en amont et en aval, le président de la République, Félix Tshisekedi doit disposer de toutes les informations utiles sur le fonctionnement harmonieux de l’Etat.

Par ailleurs, l’ACAJ désapprouve avec fermeté la mesure dans laquelle les membres du Cabinet ont été recrutés sur la base de leur appartenance politique et ethnique (principalement de la coalition CACH et des Provinces du Grand-Kasaï et Grand-Kivu).

Selon le président de cette association, Georges Kapiamba, le cabinet du président de la République devra être le creuset de l’unité nationale reflétant la somme de toutes les intelligences nationales et non présenter l’image d’une structure de recrutement et recyclage des membres des partis politiques ou des parents.

Il félicite néanmoins la justice congolaise pour avoir mené les enquêtes et procès avec professionnalisme jusqu’à leur terme ; et le peuple congolais en général, et les kinoises et kinois en particulier, pour leurs pressions sans lesquelles les enquêtes et procès ne se seraient jamais réalisés.

Il félicite également le gouvernement pour son engagement dans la lutte contre la corruption, détournement des deniers publics et blanchiment d’argent.

L’Acaj indique enfin qu’elle publiera, dans les jours à venir, d’autres déclarations portant notamment sur les disfonctionnement révélés aux ministères du développement rural, finances, budget, affaires foncières ainsi qu’à la Banque Centrale du Congo.

Verdict procès 100 jours : la justice confisque certains biens et fonds de la famille Kamerhe

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Des fonds et des propriétés immobilières de certains membre de la famille de Vital Kamerhe sont désormais confisqués par la justice congolaise. C’est parmi les décisions du jugement RP 26.931, concernant le procès du programme 100 jours du chef de l’Etat rendu public ce samedi 20 juin 2020 par le tribunal.

Sont concernés par la confiscation des maisons par la justice : HAMIDA CHATUR, SORAYA MPIANA, NSHANGALUME NKINGI DANIEL alias MASSARO et MPIANA DAIDA. D’après le verdict du tribunal, ces membres de la famille Kamerhe précités, ont acquis des propriétés immobilières avec les fonds détournés du dernier public.

Ces biens sont couverts par les titres ci-après établis aux noms des personnes suivantes :
-Le contrat de location n° 1348/2019 AD 44988, commune de Ngaliema au nom de NSHANGALUME Daniel ;
-Le certificat d’enregistrement AKN 11 Folio 46 AD 193, commune de Kasa-vubu au nom de MPIANA DAIDA ;
-Le certificat d’enregistrement AGL 547 Folio 171 AD 5082, commune de la Gombe au nom de NSHANGALUME Daniel ;
-Le certificat d’enregistrement A/ML 01 Folio 179 AD, commune de Maluku au nom de MAYUTU NAMWISI Dieudonné ;
-Le certificat d’enregistrement NN 45 Folio 33 AD 71860, commune de la N’sele au nom de HAMIDA CHATUR KAMERHE ;
-Le certificat d’enregistrement AGL 547 Folio 56 AD 5807, commune de Lingwala au nom de NSHANGALUME NKINGI Daniel ;
-Le contrat de cession entre JAMMAL SAMIH et SORAYA MPIANA, AD 44196, commune de Ngaliema ;

Outre la confiscation des maisons, le jugement rendu a également mentionné la récupération des fonds contenus dans les comptes des nommés AMIDA CHATUR, SORAYA MPIANA et NSHANGALUME NKINGI DANIEL.