Si les électeurs attendent le 20 décembre 2023 pour élire celui qui va conduire le destin de la République démocratique du Congo, les candidats, eux, ont déjà commencé leur bataille. 

Vingt-quatre sont en lice. La Commission électorale nationale indépendante juge recevable toutes ces candidatures, mais certains candidats pensent que la Cour constitutionnelle pourrait servir de rempart contre leur concurrent.

Après Delly Sessanga et Seth Kikuni, deux candidats en cours qui comptent obtenir l’invalidation du président sortant Félix Tshisekedi, Noël Tshiani très réputé pour une proposition de lois à polémique sur la nationalité congolaise, veut voir le nom de Moïse Katumbi rayer de la liste pour défaut de nationalité congolaise d’origine. 

Mais du camp de Moïse Katumbi, ses proches soulignent que le dossier de leur leader est inattaquable. La cour constitutionnelle dispose de moins d’une semaine pour examiner ces dossiers. La liste définitive des candidats sera publiée le 18 novembre, à la veille de l’ouverture officielle d’une campagne électorale.