Le vendredi 26 novembre, le Premier ministre Sama Lukundo a échangé avec le professeur Gilbert Kishiba Fitula, recteur de l’Université de Lubumbashi, qu’il a reçu en audience. Il l’a félicité par la même occasion, pour son élection à l’Agence universitaire de la Francophonie.

Actuel Recteur de l’université de Lubumbashi, Gilbert Kishiba est allé annoncer au Premier ministre, son élection au Conseil d’administration de l’Agence universitaire de la francophonie, en qualité de Représentant universitaire de la zone Afrique Centrale et des Grands lacs.

« Le Premier ministre nous a reçus pour obtenir de notre part la présentation des félicitations et l’attestation de notre élection comme Représentant universitaire de l’Afrique centrale et de l’Afrique des Grands Lacs à l’AUF, c’est-à-dire l’Agence Universitaire de la Francophonie. Le Recteur magnifique de l’AUF, le Professeur Slim Khalbous,  nous a adressé de vive félicitations et attestation formelle. C’est cela que nous sommes venus lui présenter. Ce qui corrobore, qui engage, que la RDC est évidente conformément à la politique gouvernementale et la volonté et l’impulsion du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de voir la RDC être présente dans le concert des Nations à travers les organisations internationales. Donc, nous sommes partie prenante à cette percée de la RDC  du point de vue international qui justement, coïncide avec la politique du Chef de l’Etat, par sa croisade diplomatique qui donne des fruits », a indiqué Gilbert Kishiba.

L’Agence universitaire de la Francophonie représente un enjeu majeur pour la RDC sur le plan scientifique.

« Il y a d’énormes problèmes que le pays doit résoudre. L’AUF a pour perspective d’engager les universités dans la recherche fondamentale ou pratique de qualité à partir du réseautage entre les universités, à partir de la recherche de la numérisation entre les universités et la mobilité enseignante et estudiantine. Elle vise à accroître le partenariat et est l’interface avec la société civile et les entreprises. En l’occurrence pour la RDC, on parlerait des entreprises en rapport avec l’exploitation des ressources naturelles, de façon que cette exploitation connaisse une contrepartie en rapport avec les attentes de la population du point de vue social.  Ce qui est la part aussi de chaque intervenant dans cette exploitation, de voir qu’effectivement, ces richesses sont une réponse aux attentes de la population pour la réalisation du bonheur commun. Donc, les universités sont attendues là où il faut que l’homme soit formé qualitativement pour que la société soit qualitative », a-t-il ajouté.