Au-delà du vice de procédure sur lequel se concentre le débat autour de la thèse d’Augustin Matata Ponyo entre l’ancien Directeur de l’école doctorale de l’UPC, le Professeur Mabi Mulumba et le Recteur de l’UPC Daniel Ngoy, il y a d’autres soubresauts qui ont secoué le processus de cette thèse du nouveau docteur, Augustin Matata Ponyo.

« Je ne veux plus réagir à tous les sujets concernant Matata. Il me considère comme son adversaire politique », s’est résigné un professeur à la Faculté administrative des affaires et sciences économiques contacté par kinshasatimes.cd.

Selon lui, la forme de la thèse d’Augustin Matata Ponyo sur laquelle le Recteur Daniel Ngoy a reproché le professeur Mabi Mulumba de ne dire mot n’est pas à la hauteur d’un travail de doctorat. « J’ai sa thèse sur mon bureau. Pour moi, ce n’est pas un bon travail. Maintenant que d’autres profs ont validé ce travail, je ne peux rien dire. Prof Mabi a raison », a confié notre source qui a insisté à ce que son identité soit tenue secrète.

En même temps que le professeur Mabi Mulumba a raison, sa démission et ses arguments sont aussi une forme de réclamation d’un dû qu’il devait avoir dans cette « affaire de thèse » mais qui lui a échappé au bout des doigts.

« Je vais apprendre que c’est à cause de l’argent que Matata avait donné à l’UPC que Mabi a démissionné. Il n’a pas eu sa part », a révélé ce docteurs en sciences économiques spécialiste de la macro-économie, de l’économie institutionnelle et politique, de la croissance économique, de l’économie du développement et autres.

Après la soutenance de la thèse de Matata Ponyo à l’UPC reçue avec la mention grande distinction, le Docteur de l’école doctorale de l’UPC évoluant à la FASE, le Prof Mabi Mulumba a adressé sa démission au Recteur de l’UPC Daniel Ngoy qui selon lui n’a pas fait respecté la durée, la composition du jury et le règlement académique.

Au Recteur de l’UPC de rétorquer plus tard que cette démission est « une querelle politicienne » entre le Prof Mabi et le nouveau Docteur Matata Ponyo qui a récusé ce dernier dans son jury pour un antécédent politique. Le prof Mabi Mulumba a répliqué, signifiant au Recteur qu’il était le principal mal dans ce vice de forme de la thèse de Matata, à cause de son « ignorance » du déroulement processus d’une thèse tel que fixé par l’arrêté ministériel numéro 175 de l’ESU.