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Tout savoir sur la répercussion de la coupure du trafic sur l’axe Sake-Minova 

La ville de Goma a enregistré une flambée des prix de plusieurs denrées alimentaires depuis qu’elle est asphyxiée par la guerre que mènent les FARDC soutenues par des groupes Wazalendo contre la rébellion du M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. La situation est devenue encore plus inquiétante depuis l’intensification des affrontements sur […]

La ville de Goma a enregistré une flambée des prix de plusieurs denrées alimentaires depuis qu’elle est asphyxiée par la guerre que mènent les FARDC soutenues par des groupes Wazalendo contre la rébellion du M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo.

La situation est devenue encore plus inquiétante depuis l’intensification des affrontements sur la route nationale numéro deux, axe Sake-Minova, ou la ville se ravitaille en plusieurs produits vivriers de première nécessité, dont les bananes, certains tubercules et des légumes.

Depuis les deux derniers mois, certains prix ont doublé voire triplé. C’est  par exemple le régime des  bananes dont le prix sur le marché de Goma est passé de 30000 Fc à 40000 Fc voir 50000 Fc à côté d’un tas des feuilles de manioc (sombé) qui se vendait à 1000fc se négocie actuellement à 4 000 fc. 

Une hausse vertigineuse des prix que certains vendeurs qui se ravitaillent dans cette partie du territoire de Kalehe au Sud-Kivu que nous avons contacté au marché Virunga ce mardi 20 février justifient par la fermeture des trafics sur la route Goma-Minova, coupée par les affrontements en cours contre le M23.

Pour se ravitailler ces vendeurs affirment qu’ils empruntent actuellement la voie lacustre pour se faciliter le transports de ces denrées pour enfin intervenir contre la faim qui affecte la ville de Goma avec ses plus de deux millions d’habitants y compris la communauté des déplacés de la guerre impactant sur les données démographiques de cette ville.

«Nous souffrons ce dernier temps suite à la fermeture de la route et nombreuses d’entre nous ne sont pas habituées au voyage lacustre. Même les cultivateurs ne nous fournissent plus des marchandises craignant les dangers sur le lac Kivu », explique cette femme.

Nombreuses d’entre elles redoutent de tomber en faillite suite à cette hausse des prix et à la rareté de ces produits, surtout qu’elles soulignent travailler avec des petits capitaux.

«Les légumes et autres denrée que nous achetions au niveau de Minova, on nous les amène actuellement  au marché de Kituku et aux environs de Goma à un prix très élevé. Beaucoup d’entre nous courent des risques de tomber en faillite et même d’autres ne fonctionnent plus par manque des moyens», poursuit-elle.

Elles demandent par ailleurs aux autorités congolaises le rétablissement de la paix dans la zone pour que toutes les activités socio-économiques reprennent reprennent leur cours normal.

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