Réuni mardi 09 janvier 2017 à Zurich, le Conseil de la Fifa a voté à l’unanimité le passage à 48, le nombre de participants à la Coupe du monde de Football et ce, à partir de 2026. Les Africains peuvent déjà commencer à aiguiser leurs appétits. Mais, à quelle fin sportive?
Gianni Infantino aura réussi son premier challenge. Comme promis lors de sa campagne, le président de la Fifa a revu à la hausse le nombre de participants à la Coupe du monde. A partir de 2026, les sélections nationales qui participeront à la phase finale du Mondial de Football seront au nombre de 48. Ainsi en a décidé le Conseil de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) qui l’a voté par l’unanimité.
Dès 2026, la nouvelle formule de la Coupe du Monde se jouera sous le format de 16 groupes de 3 équipes, contrairement aux 8 groupes de 4 qui est en vigueur actuellement. Une Coupe du Monde à 48, c’est la possibilité pour des sélections dites «petites» de prendre part à la plus prestigieuse des compétitions de football. C’est à n’en point douter, plus de visibilité pour la compétition et la possibilité pour la faîtière des associations de football d’engranger plus de revenus.
C’est connu de tous les spécialistes du foot mondial: l’Afrique est le seul continent majeur en matière de talents sur la planète à n’avoir jamais atteint les demi-finales d’un Mondial. L’Asie est sortie de la liste des cancres de ce classement peu avantageux en 2002, via un parcours historique de la Corée du Sud chez elle.
Cameroun, Sénégal et Ghana ont déjà échoué dans cette compétition aux portes du dernier carré. Malheureusement, au regard des prestations des équipes africaines en phase finale des deux dernières éditions du Mondial, rien n’augure que les ambassadeurs de l’Afrique en 2026 performeront d’une manière exceptionnelle. Non pas parce que le continent noir ne dispose pas de talents émérites, mais tout simplement à cause de l’inefficacité administrative des formations africaines.
Dans un tel contexte, passer de 5 à 9 équipes en 2026 ne devrait pas apporter un début de solution à l’Afrique à la matière, c’est-à-dire accéder enfin au dernier carré d’un Mondial.
Kinshasa Times