L’Institut de recherches en Droits humains (IRDH) condamne la mort de 39 policiers congolais décapités par les miliciens du défunt chef coutumier Kamuina Nsapu et des deux experts onusiens, dont les corps ont été découverts hier dans la province du Kasai-Central.
« Les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’Institut de Recherche en Droits humains (IRDH) se disent vivement préoccupés par des agissements des plus ignobles dont les plus impensables sont la décapitation des soldats par des civils, le massacre des civils par des militaires, ainsi que l’enlèvement suivi de l’exécution des experts de la MONUSCO »,indique Tshiswaka Masoka Hubert, Directeur général de l’IRDH.
Par ailleurs, l’Institut de recherche en Droits humains déplore et juge inadmissible des actes comme des attaques contre des véhicules de transport des denrées alimentaires importées et la justice populaire
qui consacre de bruler des prétendus voleurs.
Pour cette structure, cette situation est causée malheureusement par le comportement irresponsable « des politiciens véreux qui tirent profit de la non application de l’Accord Politique Global et Inclusif du Centre Interdiocésain de Kinshasa, du 31 décembre 2016. Celui-ci offre une solution transitoire vers l’organisation pacifique d’élections des animateurs d’institutions publiques de la République Démocratique du Congo (RDC) dont les mandats ont déjà expirés ».