La Fédération nationale des associations de personnes vivant avec hadicap du Congo (Fenaphaco) a organisé une matinée de sensibilisation contre le vih/sida, à l’intention de ses membres mais aussi des personnes valides, qui accompagnaient les leurs. C’était dans la commune de Kintambo, avec l’appui du Bureau du Programme commun des Nations unies contre le vih/Sida (Onusida) en Rdc.
S’exprimant à cette occasion, le coordonnateur national de la Fenaphaco, Maitre Patrick PINDU di LUSANGA a fait savoir que l’organisation de cette activité tombe à pic. Car, dit-il :
« Nous avons constaté que sur 20 personnes vivant avec handicap que vous allez rencontrer, au moins seulement 3 ont une très bonne information sur la prévention du Vih/sida et aussi sur les 20 personnes vivant avec handicap que vous pouvez rencontrer, seulement deux peuvent connaitre leur état sérologique, alors que notre objectif à travers ce projet, nous voulons arriver vers 2021 avec une société congolaise sans sida en milieux des personnes vivants avec handicap ».
Visiblement, le coordonnateur national de la Fenaphaco reste confiant et croit en l’avenir afin d’atteindre ce noble objectif, qui appelle l’appui des partenaires.
Déjà, pour cette matinée pédagogique, qui a connu la présence des pères éducateurs, l’assistance a eu droit à des explications, mieux des informations valables sur les différents modes de transmission et aussi de prévention contre la pandémie du Vih/Sida et aussi aux préservatifs, distribués non seulement aux personnes vivant avec handicap mais aussi aux personnes valides, ainsi que le dépistage volontaire.
« Nous étions sous informés pendant longtemps et cette journée a été d’une grande importance, parce que nous avons eu des informations importantes. Aussi par le fait que cette activité ait été organisée parmi nous, ceci prouve que nous sommes aussi considérées », a déclaré Mme. Bijou Fuluma, handicapée physique, membre de la Fenaphaco.
Soulignons que quatre anciennes provinces bénéficient de ce projet Handicap et sida, à savoir le Kongo Central, l’Equateur, Kinshasa et Bandundu. Cependant, certains coins de ces provinces n’en ont pas encore bénéficié. Et la Fenaphaco sollicite davantage l’appui de son partenaire, l’Onusida, afin d’y arriver.