Trente jours, c’est le délai dont disposent les détenteurs de passeports semi-biométriques pour se procurer de ceux biométriques, au risque de ne plus être « autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national (congolais), » à partir du 16 octobre 2017.
C’est ce qu’indique un communiqué du Vice-ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Aggée Aje Matembo Toto, signé le 15 septembre 2017, depuis Kinshasa.
Les congolais qui se trouvent hors frontières de la RDC et qui possèdent ces passeports bientôt invalides, se les verront « retirer au poste frontalier d’entrée contre remise d’une photocopie qui leur permettra de solliciter le nouveau passeport biométrique, » informe le même communiqué.
Le nouveau passeport biométrique de la RDC est l’un de plus cher au monde selon plusieurs observateurs. Cependant, le Ministère des affaires étrangères et intégration régional « rassure le public quant à l’importance de cette décision dictée par l’impératif d’uniformiser l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires, » chute le communiqué.