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« 30 novembre 2017 », l’ultimatum du MLC à Corneille Nangaa pour l’appel à candidature

Dans une longue interview accordée à au media belge la libre afrique, le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Ève Bazaïba  a donné un ultimatum à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de publier le calendrier électoral et de lancer l’appel à candidature au plus tard le 30 novembre 2017. « A cette […]

Dans une longue interview accordée à au media belge la libre afrique, le secrétaire
général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Ève Bazaïba  a donné un ultimatum à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de publier le
calendrier électoral et de lancer l’appel à candidature au plus tard
le 30 novembre 2017.

« A cette date l’enrôlement des électeurs au Kasaï
doit être terminé. Pendant l’enrôlement, la Ceni aura nettoyé le
fichier électoral; c’est facile avec la technologie moderne. Elle peut
alors annoncer le calendrier électoral et lancer l’appel à
candidatures et l’Assemblée nationale peut voter la loi électorale et
celle sur la répartition des sièges. Si on ne voit pas que ça bouge,
alea jacta est les dés sont jetés, » explique madame Bazaïba.

Selon elle, la publication du calendrier électoral et le lancement de
l’appel à candidature permettront à la RDC de poursuivre avec la voie
démocratique, pour parachever le processus électoral. Le contraire
fera basculer le pays « vers la dictature et, alors, la population va
résister, » prévient-elle.

« Pour le moment, Joseph Kabila est comme un couteau dans le beurre: il
ne sent plus d’opposition qui l’inquiète. Il a tout fait pour ça: il a
manipulé la justice internationale pour écarter Bemba, la justice
nationale pour écarter d’autres opposants; il use de corruption et
d’intimidation avec ceux qui restent. Il croit avoir un boulevard
devant lui. Mais il se trompe! Mobutu était puissant mais on est quand
même arrivés à s’en défaire. Il serait dommage que Kabila finisse
comme lui, » regrette Eve Bazaïba.

Toutes les institutions, aujourd’hui, sont illégitimes, faute
d’élections rappelle la coordannatrice du Front pour le respect de la
constitution. « Seules des élections permettront de revenir à l’ordre
constitutionnel. Une fois expiré le délai fixé par l’Accord de la
Saint-Sylvestre, les Congolais se prendront en charge. La Constitution
a tout prévu: nous allons aux élections, Kabila devient sénateur à
vie; il ne veut pas des élections, la population s’approprie l’article
64 de la Constitution, » avertit-elle

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