Maître Sylvain Mutombo, ancien conseiller en matière de la jeunesse d’Étienne Tshisekedi, actuellement à la tête de la Synergie des Mouvements, Associations et Cercle de Réflexion de l’UDPS (SYMAC/UDPS), exige la convocation du congrès extraordinaire de l’UDPS, le premier décembre au plus tard, pour trouver un successeur à Étienne Tshisekedi à la tête du parti.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce 04 novembre à Kinshasa, il a soutenue que ce congrès devient une priorité pour doter l’UDPS de son candidat à la prochaine présidentielle, de la commission électorale interne, des secrétaires fédéraux et régler le problème de dédoublement au sein des fédérations.
Selon lui, l’exécutif du parti étouffe la démocratie interne (à l’UDPS). Il s’est installé au sein du parti d’Étienne Tshisekedi, une école de « tshisekedisme inversé qu’on appelle le kabundisation négative ou le kabundi négatif, les gens qui vient au pouvoir pour jouer le rôle des ânes négatifs, » a-t-il pointé du doigt le secrétaire général Jean-Marc Kabund sans le citer clairement.
Parmi les raisons qu’évoque la hiérarchie de l’UDPS pour justifier le retard de la convocation de ce congrès extraordinaire, figure la mise en terre de la dépouille d’Étienne Tshisekedi bloquée à Bruxelles depuis le 1 février, suite aux mésententes entre le gouvernement et les familles politiques et biologiques au sujet de ses obsèques.