Le calendrier électoral est diversement accueilli par les politiciens congolais.
Du côté de la Majorité présidentielle, c’est son secrétaire général, Aubin Minaku qui l’a accueilli à bras ouverts : « Le calendrier électoral est là : le décor est planté. Vivement les élections ! » a tweeté le président de l’Assemblée nationale.
A la société civile, on veut avec ce calendrier éviter « de la poudre aux yeux quand on sait que la CENI ne respecte jamais de délai ». Le président national de l’ASADHO, Jean-Claude Katende se demande » de quel droit la CENI peut violer l’accord du 31 décembre 2016 et prolonger encore d’une année le mandat de Joseph Kabila ? Les contraintes identifiées par la CENI, montrent qu’elle entend se dédouaner dans le cas où les délais ne seront pas tenus, » écrit Jean-Claude Katende dans une série de twitts.
C’est le sourire par ailleurs du côté du Conseil national pour le suivi de l’accord et le processus électoral. Le président Joseph Olenghakoy se « félicite de la publication du calendrier consensuel et réaliste par la CENI pour les élections présidentielle et législatives en 2018, » en s’appuyant sur une vieille photo de lui et d’Étienne Tshisekedi qui devait occupait le poste qu’il occupe.
La réaction du Rassemblement avait même précédée la publication dudit calendrier. Le président du Rassemblement Félix Tshisekedi a prédit que le calendrier de la CENI « sonnera le glas de ce régime malfaisant » et qu’il fallait les congolais se préparent car « l’heure est arrivée de chasser Joseph Kabila, »
Les partenaires internationaux de la RDC au processus électoral devront sans doute réagir incessamment.