Les appels au rejet de la loi électorale révisée tel que votée par les députés nationaux se multiplient.
L’un des derniers en date a été lancé par la Nouvelle initiative pour le Congo (NIC), plateforme politique dirigée par le sénateur Florentin Mokanda Bonza.
Pour la NIC la loi votée avec «précipitation » à l’assemblée nationale, connait un vice de forme, car n’ayant pas fait l’objet des discussions au conseil des ministres.
Le Comité exécutif de cette plateforme politique qualifie ce texte voté dans des conditions «innommables» de «liberticide», «partisan et discriminatoire».
Les partis politiques membres de la NIC en appellent à la sagesse des sénateurs toutes tendances confondues, en vue de «sauver la Nation qui est en péril» en faisant échec à cette loi considérée comme «dérive dictatoriale inacceptable dans le chef du Pouvoir d’Etat».
La loi électorale votée en première lecture à l’assemblée nationale a été envoyée en seconde lecture pour validation au Sénat avant sa promulgation par le Président de la République.