Après s’être opposé à la présence au sein de la coalition de l’opposition de « ceux qui ont torpillé le peuple, » le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, ECIDé refuse la présence de Joseph Kabila à la tête de la RDC après le 31 décembre 2017.
Pour sortir de la crise, « le vrai schéma c’est d’avoir des élections crédibles. Pour avoir des élections crédibles, il faut une transition sans Joseph Kabila, » soutient Martin Fayulu. Mais de combien de temps ? « de 12 à 18 mois, » propose-t-il. Pourquoi alors ? « Nous sommes sous le régime de l’accord et cet accord arrive à terme le 31 décembre 2017. Au premier janvier 2018, les institutions de ce pays n’auront pas de base légale, » considère-t-il.
Une transition sans Joseph Kabila, cette hypothèse soutenue depuis quelques mois par l’opposition est en train d’être progressivement abandonnée par certains acteurs du Rassemblement même comme Gabriel Kyungu Wa Kumwanza mais aussi au MLC comme à l’UNC qui dès le départ s’y sont opposés. La communauté internationale pour sa part soutient le calendrier électoral de la CENI qui fixe les élections au 23 décembre 2018 avec Joseph Kabila comme président.
« Je comprends peut-être la communauté internationale qui a d’autres chats à fouetter et qui trouve que c’est compliquer pour elle de suivre cette voie. Le calendrier électoral devait nous fixer les élections au plus tard, décembre 2017. Mais ce calendrier sort de l’accord. c’est un calendrier illégal ! Et là j’en appelle à la responsabilité de la communauté internationale, » a-t-il renvoyé la balle aux partenaires internationaux de la RDC à la clôture du Conseil national du parti le 18 décembre.