Trente-sept personnes seraient licenciées abusivement par le directeur général du Fond de Promotion de l’Industrie Patrice Kitebi.
Brazza Sokami a pris la défense des agents licenciés ce mercredi 21 février.
«En une année, le DG du FPI, Patrice Kitebi a engagé 90 personnes ; chiffre que ses prédécesseurs ont réalisé pendant plus au moins cinq ans », a déclaré Brazza Sokami.
Les nouveaux engagés touchent des primes en plus de leurs salaires, « à la différence des agents » qu’ils ont trouvés. «Et certains parmi eux ont bénéficié de grades supérieurs non conformes à la convention collective », a déploré la même personne.
Brazza Sokambi a ajouté que, pour couvrir ces nouvelles charges qu’il a amenées au sein de l’entreprise, M. Kitebi recourt aux licenciements abusifs. Au total, 37 agents sont victimes de cet acte.
Les agents licenciés de Fonds de promotion de l’Industrie ont adressé un mémorandum au Premier ministre Bruno Tshibala dans lequel il accuse le directeur général Patrice Kitebi de règlement des comptes, de népotisme, d’arbitraire, d’entretenir une administration parallèle, des décaissements financiers abusifs, de mauvaise révision des grades, d’une catégorie ciblée d’agents et cadres.
Ils demandent aussi au président de la République de placer dans l’immédiat un fils maison pour le leadership de cette firme, sans quoi il n’y aura plus que des beaux bâtiments et un personnel mécontent et démotivé.
De son coté, le chargé de communication du directeur général du FPI en mission à Kalemie s’est préservé de tout commentaire.
«Les propos de ces agents n’engageaient que leurs propres auteurs. Le FPI n’a pas de commentaires à faire», indique- t-il.