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La population du Kasaï-central redoute la réorganisation de la milice Kamwina Nsapu

Quinze personnes sont mortes le lundi dernier  dans des affrontements entre la nouvelle milice de Kamwina Nsapu et les forces de sécurité à Lombelu située à 80 km au nord de Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central. Ces affrontements entre la milice Kamwina Nsapu et les forces de sécurité se sont produits le lundi dernier. Au cours […]

Quinze personnes sont mortes le lundi dernier  dans des affrontements entre la nouvelle milice de Kamwina Nsapu et les forces de sécurité à Lombelu située à 80 km au nord de Kananga, chef-lieu du Kasaï-Central.

Ces affrontements entre la milice Kamwina Nsapu et les forces de sécurité se sont produits le lundi dernier. Au cours de ces combats, 14 présumés assaillants et un militaire ont été tués au Kasaï-central.

« Les miliciens Kamwina Nsapu sont arrivés au chef-lieu de Lombelu et ont attaqué par surprise une patrouille de combat de l’armée lundi dernier. Nous avons ramassé 14 corps de miliciens et un autre corps d’un militaire», a déclaré le chef de secteur de Lombelu au Kasaï-Central André Kapiola.

D’après les témoignages recueillis auprès d’habitants de Lombelu, la moitié des personnes tuées seraient  des « paisibles citoyens », victimes collatérales des combats. Face à cette psychose, la population s’est réfugiée dans la brousse, bien que la situation soit « sous contrôle ».

« Quant aux assaillants, plusieurs se sont éparpillés à travers les mines de diamant dont regorge la localité de Lombelu. Nous craignons pour la sécurité de la mine et de personnes aux alentours », a affirmé responsable de l’association des creuseurs du diamant.

Une source militaire locale attribue cette attaque aux miliciens Kamwina Nsapu. Pour lui, ces derniers ont organisé cet affrontement pour voler des armes et des munitions en de réorganiser la milice.  Des renforts ont été dépêchés sur le lieu pour prévenir une nouvelle attaque.

La région du Kasaï a basculé dans la violence en septembre 2016, un mois après la mort d’un chef traditionnel, Kamwina Nsapu, tué lors d’une opération militaire. Il s’était opposé au pouvoir de Kinshasa.

Ce phénomène a causé plus de 3.000 morts et a fait 1,4 million de déplacés. Les sources humanitaires rapportent qu’une partie de ces déplacés sont rentrés chez eux.

Depuis novembre 2017, la population du Kasaï-central fait face à une montée en crescendo de l’insécurité due à la reprise des attaques des miliciens ayant déjà fait plusieurs morts. La réorganisation de cette milice est fortement redoutée au sein de cette région.

 

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