À l’occasion de la fête de mouton (Tabaski), les musulmans du Sud-Kivu sont montés au créneau au nom de la communauté musulmane de la Rd Congo, pour demander au gouvernement de considérer les fêtes musulmanes comme étant des journées chômées et payées sur toute l’étendue du pays, à l’instar des fêtes chrétiennes de pâques et de Noel.
Ils affirment rencontrer des difficultés de célébrer leur fête, si celle-ci fête tombe un jour ouvrable, dans différents milieux, professionnel tout comme estudiantin.
La République Démocratique du Congo étant un pays laïc mais avec un penchant pour le christianisme, qui touche une grande partie de la population, la communauté musulmane reste persuader que leur requête n’obtiendra pas gain de cause. De ce fait l’Imam Cheik Ibrahim Issa Magana de la mosquée de Kadutu propose « qu’il soit dans un premier temps permis aux musulmans de prier librement l’avant midi puis l’après-midi d’aller travailler ».