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Nord-Kivu : Près de 18.000 cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre enregistrés pendant le confinement

  Les cas des violences, sexuelles, celles basées sur le genre, des violances domestiques et celles en milieu scolaire  sont devenues récurrents dans plusieurs ménages, écoles et lieu de travail dans la province du Nord-Kivu. Situation amplifiée également par le confinement dû au coronavirus, période pendant laquelle la province a fait à une recrudescence avérée […]

 

Les cas des violences, sexuelles, celles basées sur le genre, des violances domestiques et celles en milieu scolaire  sont devenues récurrents dans plusieurs ménages, écoles et lieu de travail dans la province du Nord-Kivu. Situation amplifiée également par le confinement dû au coronavirus, période pendant laquelle la province a fait à une recrudescence avérée de ces violances.

Selon UNPFA, une organisation des Nations Unies œuvrant dans la lutte contre les Violences basées sur le genre affirme avoir répertorié près de 18.000 cas pareil dans la seule province du Nord-Kivu, à l’est de la RDC. Une province agitée également par les guerres et les conflits internes.

Cette révélation a été faite par cette organisation ce mercredi 25 novembre 2020, lors du lancement de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le Genre.

À croire Madame Seri Christelle, coordinatrice du groupe de travail VBG et spécialiste pour UNPA, à l’Est de la République Démocratique du Congo cette statistique vient porter le Nord-Kivu au sommet des provinces ayant été touchées par les violences, les grossesses précoces et les cas de viol.

« Spécialement entre les mois de mars, avril, mai, juin nous avons recensé près cas de 18 mille cas de grosses précoces, des violences domestiques et de violances sexuelles. Ceci peut être justifié par la fermeture des écoles, bref par le confinement. » a fait-elle savoir dans une interview accordée à kinshatimes.net

Seri Christelle ajoute que pour la plupart de ces cas, les auteurs dont souvent les personnes civiles, justifier par le mouvement des départements dues aux conflits armés par-ci par-là, suivit par les hommes en uniforme.

À celle-ci de préciser  qu’a part le Nord-Kivu, la province de Bas-Uélé a aussi enregistrée plus de 214 de cas en la période de janvier à septembre 2019, comparativement à celle de janvier à septembre 2020.
Pour elle, cette recrudescence dans le Bas-Uélé se justifie par l’activisme des groupes armés.

Cette activité s’est tenue à l’occasion de la ournée internationale pour l’élimination des violances à l’égard de la femme célébrée chaque 25 novembre.

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