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Exploitation des Mines en RDC : Seules les entreprises étrangères exportent plusieurs tonnes des cuivres et cobalts (Albert Yuma

Le Président du conseil d’administration de la Générale Carrière des Mines (GECAMINES), Albert Yuma Mulimbi a fait savoir que la Gecamines est profitable aux entreprises étrangères et la RDC qui n’est qu’un actionnaire minoritaire, qui selon lui , n’a quasiment rien a dire. « Quand l’État congolais était seul avec la GECAMINES en secteur minier […]



Le Président du conseil d’administration de la Générale Carrière des Mines (GECAMINES), Albert Yuma Mulimbi a fait savoir que la Gecamines est profitable aux entreprises étrangères et la RDC qui n’est qu’un actionnaire minoritaire, qui selon lui , n’a quasiment rien a dire.

« Quand l’État congolais était seul avec la GECAMINES en secteur minier et produisait près de 500 milles tonnes par an et la GECAMINES subvenait à près de 70% à tous les besoins budgétaires de l’État congolais mais aujourd’hui avec plus d’un million de tonnes exportés, les entreprises qui bénéficient de nos richesses ne contribuent même pas à 17% aux revenus de l’État pendant plus de 20 ans. Cependant, ces entreprises avaient promis des dividendes pour la GECAMINES, des impôts pour l’État afin de reconstruire le pays, malheureusement rien ne fait », a précisé Albert Yuma Mulimbi.

Pour le président du conseil d’administration de la Gecamines, ces entreprises étrangères, promettent des capitaux à la RDC mais qui sont sans succès. A-t-il affirmé.

Et d’ajouter que ,les entreprises qui profitent des richesses congolaises sont occidentales et chinoise, à savoir : TFM,KCC, RUASHI MANING et CIKOMIN, d’où effectivement ce paradoxe, les congolais ne bénéficient pas ses multiples richesses que regorge son pays. Renchérit-il.

Le Président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a souligné que ces entreprises étrangères profitent des richesses congolaises à cause de l’incapacité du peuple congolais à gérer ses ressources et pense toujours être mieux conseillé par les idées qui viennent de l’extérieure. Mais, également par des certaines gabegies politiques de l’État qui ne savait pas réinvestir au moment où les revenus y étaient.

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