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Droits de santé et Reproductive: le RJSSR et Ipas renforcent les capacités des professionnels des médias

Le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR ), en partenariat avec l’organisme non gouvernemental Ipas, a ouvert ce jeudi 24 juin un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias sur les droits de santé sexuelle et reproductive. Cette organisation regroupant des professionnels des médias a voulu au travers cet […]

Le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR ), en partenariat avec l’organisme non gouvernemental Ipas, a ouvert ce jeudi 24 juin un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias sur les droits de santé sexuelle et reproductive.

Cette organisation regroupant des professionnels des médias a voulu au travers cet atelier « donner aux journalistes des outils pouvant les servir à vulgariser et même défendre lorsque les droits de la santé sexuelle et reproductive sont piétinés »

La coordinatrice du RJSSR, Bibiche Mbete a indiqué que cet atelier a pour objectif d’échanger avec les professionnels des médias sur les différentes thématiques liées aux droits humains et particulièrement le droit aux recours à l’avortement sécurisé selon qu’il est prescrit dans le protocole de Maputo ratifié et publié au journal officiel par la RDC.

Dans l’autre volet, ces assises a eu pour objectif de montrer aux journalistes la manière de traiter et parler des questions liées à l’avortement sécurisé sans pour autant toucher à la sensibilité des uns et des autres.

« Nous avons voulu rappeler aux journalistes les cadres légales du protocole de Maputo et leurs faire prendre conscience de l’écart qu’il y a entre le protocole de Maputo et l’arsenal juridique congolais qui jusqu’à ce jour n’autorise pas la pratique de l’avortement. » a t-elle déclaré

Pour Bibiche Mbete, le fait que le code pénal congolais autorise les poursuites judiciaires à l’endroit de toutes femmes ayant eu recours à l’avortement, ouvre la porte aux recours de l’avortement clandestin à la base de plusieurs décès maternelles.

Il sied de noter qu’en République Démocratique du Congo 17% de décès maternelle sont liés aux avortements clandestins

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