La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo(ECC) appellent le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigé Corneille Nangaa, de s’impliquer activement dans l’organisation de l’élection présidentielle de 2023 pour éviter tout retard.
»En attendant la mise en place du bureau définitif de la CENI, pour éviter un éventuel retard du processus électoral, au nom du principe de continuité des institutions, il serait indiqué que l’administration électorale en place s’occupe des préparatifs techniques, en vue de faciliter le travail à la nouvelle équipe », ont suggéré les représentants de deux confessions religieuses.
Au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, le jeudi 07 octobre, les deux confessions religieuses ont affirmé que Denis Kadima est la résultante d’une volonté des certains acteurs politiques.
L’abbé Donatien Shole, Secrétaire général de la CENCO et porte-parole de circonstance a rassuré que ce choix été entaché d’rrégularités. Il cite notamment, des menaces de mort, des pressions, des intimidations et tentatives de corruption. De ce qui précède, la CENCO et l’ECC mettent en cause l’indépendance de Denis Kadima qui, selon eux, serait le pion d’une famille politique bien connue au pays.
Faisant d’une pierre deux coups, l’abbé Nshole dément les rumeurs lesquelles, le président de la République avait refusé d’accordé une audience à l’ECC et à la CENCO. Il fait savoir que le Chef de l’Etat n’avait pas boudé les pères de l’Église, comme il est dit dans les médias. « Le président de la République avait rencontré séparément le cardinal Fridolin et le révérend Bokondua. »
Cependant, il réitère le souhait du présidium d’être réssi en audience par le Chef de l’Etat, en vertu des articles 68 et 69 de la Constitution, pour lui donner la primeur de la décision sur ceux qui les divisent sur le successeur de Corneille Nangaa.
La CENCO et l’ECC appellent le président Tshisekedi à bien jouer son rôle du garant du bon fonctionnement des institutions et s’assurer de l’organisation des élections, selon les prescrits constitutionnels en 2023.