Le Diocèse de Goma, à travers la paroisse Saint Esprit est sommée de payer en toute urgence sa dette de plus d’ 1 millions de dollars américains contractée depuis mars 2017 à la Coopérative Minière Buuma COMIBU en sigle.
Dans un point de presse tenu à Goma ce samedi 16 octobre 2021, cette société minière intercommunautaire fait savoir que si dans un bref délai rien est fait, elle va organiser des actions de grandes envergures sur toute l’étendue du territoire national pour exiger à l’église catholique de s’acquitter de cette dette.
Selon le directeur général de la COMIBU, qui retraçant toute l’histoire à la presse a affirmé que le dossier est déjà devant les cours et tribunaux et que le diocèse de Goma avait reconnu tous les faits portés à sa charge.
Revenant un peu en arrière, le président de cette coopérative a révélé que c’était à l’époque de Monseigneur Théophile Kaboyi que la religieuse Mariam Dedace Zida les avait contacté au nom de l’évêque pour l’achat d’un diamant. Poursuivant, il affirme s’être convenu sur le prix de 1.700.000 USD, lequel diamant qui devrait être envoyé à Rome pour la confection des oeuvres liturgiques.
Il rassure en outre qu’après la livraison, l’église n’a pas voulu honoré son engagement et s’acquitter de cette dette malgré l’implication des représentants de l’église catholique au niveau du diocèse et même des autorités politico-administratives au niveau de la province, dont le ministre de l’intérieur à l’époque.
Elle dit regretter que malgré plusieurs tentatives de négociation et plusieurs fausses promesses, l’église catholique ne veux toujours pas payée pourtant les preuves palpables de cette créance existent.
Des accusations jugées de calomnieuses et fausses par le diocèse de Goma. Selon maître Dunia, avocat conseille de l’église catholique rassure que son client n’y est pour rien et cet engagement dont fait allusion cette coopérative n’a jamais existé
Le commun de mortelle condamne la démarche entreprise par la COMIBU qui préfère médiatiser l’affaire que de l’arranger devant la justice qu’elle dit être au courant du dossier.