Le Gouvernement provincial du Haut-Katanga envisage débuter les travaux de clôture du site minier de Shinkolobwe, pour mettre fin aux incursions des exploitants artisanaux et à l’exploitation illicite des minerais par deux entreprises minières opérant aux alentours de ce site uranifère.
Dans son compte rendu de la réunion du conseil urbain de sécurité présidée, lundi 18 octobre par le Gouverneur Jacques Kyabula, le ministre provincial à l’intérim de l’intérieur et sécurité, a annoncé le lancement des travaux de sécurisation de la mine Shinkolobwe, site situé à plus ou moins 150 Km de la ville de Lubumbashi
Pour le Ministre Michel Momat, s’agissant des exploitations artisanales, « le conseil de sécurité a entendu les différents rapports du CMPRI et du CGA sur des mesures de la sécurisation de ce site parce que vous le savez, c’est un site qui est exploité tantôt par les creuseurs artisanaux, tantôt par les sociétés minières », a-t-il reconnu, « avec risque de s’exposer La population aux radiations, très néfastes pour la santé ».
Ainsi, pour mettre un terme à l’exploitation illicite sur ce site minier, l’intérimaire du Ministre provincial de l’intérieur, a dit, qu’une délégation provinciale doit en principe se rendre sur terrain, ce mardi 19 octobre, pour amorcer les travaux d’élévation des murs et le renforcement des éléments commis à la sécurisation du site.
« Le Gouverneur nous a demandé de diligenter une descente sur le site pour pouvoir palper certaines réalités de terrain et lancer officiellement les travaux pour la sécurisation de ce site. Travaux à laquelle seront conviées les entreprises exploitantes: Lualaba Mining, Gécamines et Kapm », a souligné Momat Michel
Il sied d’indiquer qu’au dernier voyage, septembre dernier, le Ministre congolais de la recherche scientifique avait ordonné la suspension des activités de deux entreprises minières exploitant aux alentours du site minier de Shinkolobwe. Et demandé à la Gécamines, d’arrêter ses activités aux alentours de ce site minier. Mesures prises pour lutter contre l’exploitation illicite de cette ancienne mine uranifère.
Adrien AMBANENGO