C’est dans l’objectif de poser un diagnostic sans complaisance sur l’état de lutte contre la corruption en République démocratique du Congo (RDC), que le Premier ministre Sama Lukonde a ouvert, ce mardi 19 octobre, à Rotana hôtel de Kinshasa, les états généraux de la lutte contre la corruption.
Organisées par le Ministère de Justice avec l’appui du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), ces assises sont un engagement du président Tshisekedi, qui tient à travailler pour l’avènement d’un Etat de droit, débarrassé de toute sorte d’antivaleurs, a indiqué le chef du gouvernement dans son allocution.
« La corruption constitue un des obstacles majeurs à la réduction de la pauvreté, au développement des capacités nationales, à améliorer les conditions des vies de nos concitoyens, pour la réalisation des objectifs du développement durable », a-t-il soutenu.
Saluant l’appui du PNUD à son ministère, Rose Mutombo, ministre de la Justice a dans son intervention affirmé que « la corruption est un fléau mondial, bien que sa nature et son étendue diffèrent d’un pays à un autre, elle constitue un véritable frein pour le développement ».
« En effet, les classements internationaux quoique critiquables à certains égards, placent la RDC parmi les pays où l’indice de corruption est élevé (…) il est important de mettre en place des garde-fous, qui permettent la construction d’une nation forte dans le respect de l’Etat de droit », a-t-elle indiqué.
De son côté, la Représentante du PNUD en RDC a noté la nécessité de considérer la lutte contre la corruption, comme un des leviers pour actionner la renaissance du Congo et de cristalliser la conscience nationale pour le développement.
« Ces assises devraient contribuer à renforcer le consensus national sur les reformes prioritaires à initier de manière à engager toutes les forces sociales dans la même direction, et générer les substantiels dans le combat de cette métastase de corruption en RDC ».
Plusieurs autres personnalités ont également pris part à ces assises.