Ouvert depuis mardi 19 octobre 2021,le Premier colloque panafricain sur l’albinisme s’est clôturé mercredi 20 octobre par une déclaration sur les droits des personnes vivant avec albinisme.
« La déclaration de Kinshasa est certainement le produit le plus important de ce colloque parce qu’elle traduit un engagement,mais aussi une volonté pour prendre les actions concrètes en faveur des personnes atteintes d’albinisme « , a déclaré le Professeur Ngokwey Ndolamb,responsable du pilier santé.
Pour lui,il s’agit d’un engagement à améliorer l’arsenal juridique, un engagement a s’assurer de l’application de cet arsenal juridique mais surtout un engagement pour que chacun dans ses attitudes quotidiennes et dans son comportement au jour le jour soit sensibiliser sur cette cause.
Le responsable du pilier santé indique tout de même que seule l’implication des Etats bien que essentielle n’est pas suffisante , d’où la nécessité d’une implication des organisations de la société civile.
Il a en outre souligné que le travail de ces associations consistera a interpeller les états à appliquer leurs engagements et être la voie des personnes vivant avec albinisme.
« La lutte pour le respect des droits des albinos est une lutte emblématique, car la discrimination, la violence verbale et physique et même les assassinats des personnes vivant avec albinisme,sachant que ces violences touchent toutes les catégories des personnes vivant avec handicap raison pour laquelle nous pensons que la déclaration de Kinshasa sur l’albinisme est emblématique d’une volonté de promotion des droits de la personne humaine ,d’une volonté d’application d’un société inclusive et d’une volonté d’une plus grande justice sociale « a t-il conclu
Notons que le premier colloque panafricain sur l’albinisme a été organisé par le Panel chargé d’accompagner la mandature de la RDC à l’Union Africaine en collaboration avec les Nations Unies et le ministère des personnes vivant avec handicap.