La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Kenya discutent depuis le mercredi 03 novembre, en vue du renforcement des mécanismes de contrôle dans la lutte contre la corruption sur le sol de deux pays.
Les deux Etats ont fusionné leurs stratégies via deux agences de lutte contre la corruption, et ce, pour se partager les expériences, en vue d’éradiquer ce phénomène qui ralentit le développement de plusieurs pays africains.
Durant quatre jours, la Commission d’éthique et de lutte contre la corruption, (EACC) Kenya, va mettre à la disposition de l’Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) ses stratégies en vigueur durant une vingtaine d’années d’exercice, depuis sa création.
Une coopération louée par le directeur exécutif de EACC, Twalib Mbarak, qui a déclaré que la meilleure de manière de résoudre ce fléau est d’unir les forces.
« La meilleure solution pour résoudre le problème africain c’est la coopération entre les Etats africains. Nous voulons échanger, voir quelles mesures prendre. Or les défis sont énormes. La RDC ne dispose pas encore à ce jour d’une législation anti-corruption. Certes il y a quelques articles qui parlent de la corruption et de quelques faits assimilés. Nous ne sommes pas encore totalement en phase avec les standards internationaux. Donc la réflexion s’impose « , a-t-il déclaré.
Au cours des travaux, il est prévue des séances de travail avec le Ministère des Finances, la BCC, le ministère de Justice ainsi que la DGM.