Une enquête menée par un groupe des médias internationaux en République démocratique du Congo dénommée Congo Hold-up, révèle un gros déroulement des fonds de l’état par l’ancien chef de l’État et ses dignitaires alors qu’ils étaient encore au pouvoir.
C’est dans l’après-midi de vendredi 15 novembre que la conclusion de cette affaire a éclaté. Ces médias sont sortis de leur silence pour diffuser une des plus grosses affaires de détournement des deniers publics en Afrique centrale, qui engage directement les hauts dignitaires de la RDC.
De 2001 à 2018, l’ex chef de l’État Joseph Kabila, certains membres de sa famille biologique ainsi que sa troupe des dignitaires alors que ce dernier était Président de la République, sont suivis à la loupe.
Ils sont cités dans l’enquête comme les acteurs de ce scandale financier. Au moins 130 millions USD ont été détournés dans la caisse de l’État via une banque du pays, la BGFI RDC.
Alors que des proches de l’ex famille présidentielle occupaient des postes de responsabilité dans le pays, notamment dans cette banque (BGFI RDC), des transactions sournoises ont été faites et des grosses enveloppes ont été emportées selon cette enquête.
A en croire la même source, les bénéficiaires sont parmi l’ancienne famille politique de Joseph Kabila, qui ont utilisé cet argent pour leur propre intérêt.
Depuis cette révélation d’enquête, les réactions ne cessent de tomber. La chargée de communication de Joseph Kabila, Barbara Nzimbi a signé un communiqué répondant et dénonçant la bavure portée au nom de l’ancien chef de l’État.
» l’image et le nom du Président de la République Honoraire sont utilisés abusivement comme produit d’appel pour tenter de crédibiliser cette démarche médiatique dont l’opportunité est questionnable « , a-t-elle déclaré.
Selon elle, aucune ligne de ce rapport ne démontre l’implication factuelle ou même implicite de l’institution Président de la République qu’il a eu l’honneur de diriger pendant 18 ans