Pour le moyen nécessaire devant conduire au développement social et économique de la population congolaise, le Président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi dit adopter des nouvelles mesures pour poursuivre son champ de bataille contre la corruption sous toutes ses formes en RDC.
Lors de son discours au sommet sur la démocratie organisé jeudi 09 décembre par le Président américain Joe Biden, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a d’emblée indiqué qu’il s’est engagé dans une lutte sans merci contre cette gangrène de corruption en RDC, avant d’insister sur son engagement de poursuivre avec ferveur cette lutte.
Une raison, l’ayant motivé a adopté notamment 4 mesures de renforcement qui consistent à protéger la culture fiscale en vue de renflouer le Trésor public et financer de la République démocratique du Congo.
Il s’agit notamment, du renforcement de l’autonomisation de l’agence nationale de lutte contre la corruption ; renforcement de la cour de compte et les cours et tribunaux ; la réforme des lois anti-corruption ainsi que l’orthodoxie dans la gestion transparente de ressources publiques et les budgets de l’État.
Dans le même registre, il a loué le travail de l’inspection générale des finances (IGF), qui nage à contrecourant, contre le coulage des recettes de l’État qui permet un assainissement les finances du pays.
» Le renforcement de l’inspection générale des finances, et la lutte qu’elle a mené sans désemparer contre les réseaux mafieux bien installés en RDC, ont permis à l’État de commencer à engager les dividendes de la lutte contre la corruption qui contribue à l’assainissement de nos finances publiques » a noté Félix Tshisekedi.
Selon le projet de la loi de finances de l’exercice 2021, élaboré en octobre 2020, la République démocratique du Congo, compte un budget de 14.235,2 milliards de FC équivalant à 6,9 milliards USD.