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RDC : Jules Alingete note la nécessité de la création d’un parquet financier pour permettre un réel contrôle sur les finances

Dans l’objectif d’avoir un réel contrôle sur les finances en République démocratique du Congo, Jules Alingete, Inspecteur général des finances chef de service, a noté la nécessité de la création d’un parquet financier Il l’a dit lors d’une conférence débat organisée à Kinshasa jeudi dernier par Global Compact Network et l’ambassade des Pays-Bas à l’occasion […]



Dans l’objectif d’avoir un réel contrôle sur les finances en République démocratique du Congo, Jules Alingete, Inspecteur général des finances chef de service, a noté la nécessité de la création d’un parquet financier

Il l’a dit lors d’une conférence débat organisée à Kinshasa jeudi dernier par Global Compact Network et l’ambassade des Pays-Bas à l’occasion de la journée internationale de Lutte contre la corruption.

« Il nous faut aujourd’hui un Parquet financier. Pourquoi ? Parce que ça va nous permettre tout d’abord d’avoir un réel contrôle sur les finances qui sera dans l’ordre judiciaire que nous avons actuellement. Mais nous aurons des magistrats qui sont formés dans les méandres des finances, de la comptabilité pour bien comprendre le problème de la corruption et de détournement des deniers publics », a dit Jules Alingete.

Il a tout de même noté la nécessité pour le magistrat de maitriser les notions de comptabilité et des finances lorsqu’il est appelé à traiter les dossiers liés au détournement des deniers publics.

« Aujourd’hui, quand vous regardez le profil au niveau de la magistrature, déjà au niveau des universités on a formé des magistrats avec une grande prépondérance de droit. Et les juristes, les vrais, avaient d’ailleurs horreur des chiffres, ils n’aiment pas la comptabilité. Ce qui fait que dans la pratique, quand nous amenons des dossiers de détournement auprès des magistrats, nous pouvons prendre une année à nous expliquer pour qu’on puisse très bien se comprendre parce qu’au finish, c’est le magistrat qui doit porter votre travail », a expliqué Jules Alingete

Et de renchérir « La Cour des Comptes est là. Mais ce que les gens ne savent pas, qui sont justiciables devant la Cour des Comptes ? La Cour des Comptes se limite à des sanctions pécuniaires, elle ne prononce pas des sanctions pénales, et ne sont justiciables devant la Cour des Comptes que les comptables, les ordonnateurs et les mandataires publics. Les ministres nationaux et provinciaux, les gouverneurs des provinces, là où aujourd’hui nous considérons que c’est là qu’il y a le problème important à résoudre, ces gens-là ne sont pas justiciables devant la Cour des Comptes »

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