La fin officielle de l’épidémie de méningite en province de la Tshopo a été déclarée le jeudi 23 décembre, par Jean-Jacques Mbungani, le ministre national de la Santé publique.
Ce, 3 mois après la déclaration de cette maladie dans cette partie de la République démocratique du Congo (RDC).
C’est depuis le 07 septembre dernier que l’épidémie a surgit dans la zone de sante de Banalia, située à 128 Km de la ville de Kisangani. Des équipes a dépêché de riposte ont été envoyées par la tutelle sur place, afin de contenir le taux de propagation de la maladie.
Le docteur Mbungani a exprimé sa gratitude à tout les prestataires qui ont apporté une pierre à l’édifice pour le bon déroulement de cette campagne
« Considérant qu’il n’existe plus de contamination depuis plusieurs semaines et le taux d’attaque étant descendu sous le seuil d’alerte pendant deux semaines consécutives , je suis heureux de déclarer solennellement la fin de l’épidémie de la Méningite dans la zone de santé de Banalia dans la Province de la Tshopo en République Démocratique du Congo. Je ne saurais ne pas remercier les prestataires de soins de première ligne, les Relais Communautaires ainsi que les cadres nationaux et provinciaux, l’Équipe cadre de la zone de santé de Banalia, qui ont donné de leurs savoirs et engagement pour venir à bout de cette épidémie parfois au péril de leur vie », a-t-il dit.
Dans le même ordre, il a décrit les facteurs clés qui ont conduit à la réalisation de cette campagne. Il a évoqué la mise disposition de vaccin auprès des équipes de riposte soit 162.518 personnes de 1 à 49 ans vaccinées avec succès, des médicaments spécifiques contre la méningite,
le rapprochement des sites de prise en charge avancés vers les communautés, ainsi qu’à la contribution de tous les partenaires techniques et financiers du gouvernement.
Entretemps, le numéro 1 de la santé publique a exhorté la population ainsi qu’aux équipes de riposte de bien garder un œil sur la situation sanitaire de cette zone, car le risque de résurgence des épidémies reste permanant et doit, selon lui, servir de déclencheur pour que le système de surveillance épidémiologique soit renforcé.