L’ancien Premier ministre congolais, Adolphe Muzito est de ceux qui ont donné la voix pour condamner avec fermeté l’attentat à la bombe, enregistré en pleine célébration de la fête de nativité de Jésus, soit le samedi 25 décembre dernier, en ville de Beni, au Nord-Kivu.
Dans une publication consultée ce lundi 27 décembre, par Kt.cd votre média, Adolphe Muzito s’est refusé toute langue de bois. Condamnant les tueries dues à l’explosion de cette bombe dans cette ville, il soutient que cet attentat traduit les limites de l’état de siège que l’on reconduit invariablement sans tenir compte du ras-le-bol des habitants de ce coin.
» Engagé dans la lutte pour la reconquête de la souveraineté par le peuple, je considère que cette attaque terroriste traduit l’insécurité qui a élu domicile dans l’Est du pays que seul un gouvernement émanant véritablement de la volonté populaire telle qu’issue des urnes peut juguler. Cet attentat marque aussi les limites de l’état de siège que l’on reconduit invariablement sans tenir compte du ras-le-bol exprimé par les populations locales», a-t-il déclaré.
Rappelons qu’au lendemain de cette attaque, soit le dimanche 26 décembre, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, avait soutenu que l’attentat de Beni, ne peut ébranler l’engagement du président Tshisekedi et du gouvernement congolais, encore moins la détermination des forces loyalistes et les services de sécurité, à combattre jusqu’à la dernière énergie tous ceux qui troublent la paix en République démocratique du Congo.