Marchés, boutiques, magasins, banques et bureaux étatiques sont restés fermés tout l’avant-midi de ce mardi 28 décembre, en ville de Bukavu, au Sud-Kivu, sur l’appel de la société civile.
Le constat fait sur place est que l’appel du bureau de coordination de la Société Civile du Sud-Kivu, invitant à une journée ville morte sur toute l’étendue de la province, a été largement respecté par les habitats de la ville de Bukavu.
Des banques et quelques stations de vente de carburant sont restées également fermées. Les principaux marchés de la ville tels: Nguba, Nyawera et celui du feu-rouge n’ont pas ouvert leurs stands.
À Essence, un des coins les plus chauds de la ville, les bus de transport en commun qui font des navettes de Bukavu-Uvira, sont restés immobilisés sur la route. Le mouvement est timide.
Dans la commune de Bagira, le constat est le même. De la brasserie jusqu’à la place communale de Bagira, pas d’activités. Le commerce sur la route est quasi inexistant.
Impossible donc pour l’instant de dire à quoi ressemblera la ville dans l’après-midi, mais à voir la situation qui y règne en ce moment, on sait conclure que l’appel de la société civile est largement observé, et ce, malrgé l’appel fait la veille par le gouvernement provincial, qui invitait les habitats à vaquer librement à leurs occupations.
Pour rappel, le Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu a appelé à une journée ville morte ce mardi 28 décembre dans la province du Sud-Kivu. Son président, Adrien Zawadi, justifie cet appel par le souci de se solidariser avec les habitants de Goma et Beni dans le Nord-Kivu, victimes d’une insécurité à grande échelle. C’est aussi pour dire non à l’arrivée des forces armées ougandaises et la police rwandaise dans cette même province du Nord-Kivu et de l’Ituri.