C’est Marquise Pafua, la présidente de Femme en palpables (F.A.P), ONG/ASBL qui l’a déclaré à l’ouverture de l’atelier de « renforcement des capacités des personnels judiciaires, sur la protection des droits de l’enfant ».
Les travaux initiés par elle se tiennent pendant deux jours, soit du 14 au 15 janvier 2022, dans la salle Kahuzi Biega, de l’immeuble dite de la Territoriale (ex Tembe na Tembe), en diagonale du Palais du peuple, sur le boulevard Triomphal à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Ils seront sanctionnés par la remise des brevets aux participants, a affirmé l’initiatrice.
Orateur principal et formateur, Maître Alain Nsele, avocat au barreau de Kinshasa/Matete, a entretenu son auditoire (les participants), sur la loi n° 09001 de 10 janvier 2009, portant sur la protection de l’enfant.
L’avocat s’est largement étendu sur les principes fondamentaux qui régissent les droits de l’enfant, tels soutenus par la convention des Nations-Unies et la Charte africaine sur les droits de l’enfant. Des textes qui ont été ratifiés depuis 20009 par la RDC, et qui ont conduit à la mise en place du Tribunal pour enfant. Une juridiction spécialisée dont l’une des missions consiste à ré-socialiser dans son milieu naturel.
« La place de l’enfant est en son milieu naturel, c’est-à-dire la famille. L’enfant a droit à la vie et au développement. La communauté, la famille sont appelées à respecter l’opinion de l’enfant. Il jouit de la présomption de responsabilité », a-t-il soutenu.
Et d’ajouter : » l’enfant est l’avenir d’une nation. Les parents doivent participer à l’épanouissement de l’enfant, en lui donnant des moyens qui lui permettent d’atteindre les objectifs de devenir un bon citoyen ».
Alain Nsele a mis à profit la vitrine lui offerte par ces assises, pour appeler les professionnels judiciaires et toutes les personnes qui participent dans la protection de l’enfant, de tenir chaque fois compte des intérêts supérieurs de l’enfant dans chaque action posée en sa faveur. Il a également invité les journalistes, les autorités gouvernementales, à promouvoir la loi sur la protection de l’enfant, laquelle n’est encore très connue par la grande majorité des congolais.
Créée en juin 2018, à Kinshasa, la capitale de la RDC, F.A.P est née du souci de contribuer aux efforts d’amélioration des conditions sociales des personnes humaines vulnérables, en vue de leur épanouissement économico-social harmonieux, durable à travers des mécanismes et mesures adaptés à leurs milieux respectifs, a indiqué Marquise Pafua sa fondatrice.
Cette dernière a expliqué qu’à ce jour, son ONG mène plus de 28 activités dans les différentes structures d’encadrement et d’hébergement en ville de Kinshasa. Fidèle à son acronyme, F.A.P s’efforce à poser des actions palpables, afin de protéger, d’encadrer et de former les vulnérables avec comme objectifs de permettre la mise en œuvre des conditions à même de permettre aux personnes vulnérables de s’adapter à la réinsertion sociale.
L’autre objectif c’est la création d’encadrement des peuples autochtones au niveau local, consistant à leur offrir un appui technique et une formation dans le domaine de l’agriculture, élevage, pisciculture et autres activités agroalimentaires, pour leur garantir une autosuffisance alimentaire. F.A.P veille et porte également son appui aux orphelins, leur offrant l’opportunité d’apprendre les métiers. Elle s’active aussi dans l’alphabétisation des filles mères, des enfants dits de rue ou abandonnés, des personnes handicapées et les vieillards, sans oublier la promotion des droits, l’assistance juridique.