On compte déjà plus de quatre semaines depuis que le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) Muhindo Nzangi a officiellement lancé l’année académique 2021 -2022.
Mais dans les universités et instituts publics, les cours n’ont toujours pas repris alors que dans les établissements privés et catholiques les activités vont bon train.
A l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) par exemple, malgré la présence des étudiants, les auditoires restent fermés, seulement quelques bureaux administratifs ouverts.
« Je suis là depuis le matin mais comme vous pouvez voir, les auditoires sont fermés. On nous dit seulement qu’on sera informé au travers les médias du jour de la reprise des cours », a laissé entendre Dorcas Nzumba, étudiante en G1 entrant.
Contacté par kt.cd, monsieur Oboul Okwess, délégué principal du syndicat du personnel scientifique de l’IFASIC, met en cause le gouvernement qui selon lui, ne prend pas en compte les revendications du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire.
« Nous avons tous, sur le plan national décidé de ne pas reprendre l’année académique jusqu’à ce que le gouvernement va répondre à nos revendications », a-t-il confié.
D’après lui, le protocole d’accord signé entre le banc gouvernemental et les syndicats nationaux « n’a pas de contenu parce que jusque-là, il n’y a rien de concret ».
« On veut du concret. Donc c’est comme ça que la base a rejeté pratiquement ce que le syndicat avait fait sinon les cours auraient commencé. La base a dit, signé le protocole c’est bien mais on veut voir le résultat », a poursuivi monsieur Oboul Okwess.
Et de conclure «(…) Nous considérons que l’année académique 2021-2022 n’a pas encore commencé, elle commencera lorsque les conditions seront réunies et que la grève sera effectivement suspendue. Donc, on prendre le temps qu’il faut, s’il faut deux semestre des cours, on fera deux semestres ».