« il faut mettre fin aux pratiques néfastes qui perpétuent l’inégalité entre les sexes », a-t-il déclaré.
Le prix Nobel de la paix congolais Dénis Mukwege, s’est exprimé en marge de la journée internationale des droits des femmes, commémorée le 08 mars de chaque année.
Le fondateur de l’hôpital Panzi a souligné que la reconnaissance du pouvoir des femmes ne suffit pas.
Dorénavant, dit-il, cette journée « doit également servir de rappel des divers obstacles auxquels les femmes du monde entier continuent de faire face ».
Pour lui, des mesures concrètes doivent être prises pour protéger les droits de femmes et leurs vies. Aussi, les lois discriminatoires doivent selon lui, être éliminées, en dehors du fait que l’injustice doit avoir des conséquences tangibles et mettre également à l’abris des femmes les pratiques néfastes qui perpétuent l’inégalité entre les sexes.
Dans la même optique, il a indiqué que la communauté internationale a fait des progrès dans la promotion des droits des femmes et des filles, mais jusqu’ici, a-t-il noté, « nous constatons à maintes reprises que les progrès sont fragiles ».
Dénis Mukwege est revenu sur la situation de guerre dans la partie orientale du Congo Kinshasa, qui est selon lui l’une des principales causes du conflit dont sont victimes les femmes.
« Nous sommes solidaires de toutes les femmes et communautés touchées par ces conflits et exhortons la communauté internationale à réagir avec détermination » a-t-il conclu.