L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a dénoncé la détention arbitraire dont est victime François Beya depuis 05 février dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Cette organisation non gouvernementale, a notifié le responsable de l’ANR, que cette garde à vue est une atteinte aux droits de l’homme.
Georges Kapiamba, coordonateur de cette organisation a affirmé non seulement que les droits de François Beya, conseiller spécial du chef de l’état en matière de sécurité sont bafoués, mais dénonce également une attitude qui ne corrèle pas avec le vœu du chef de l’Etat, celui de prôner l’état de droit en RDC.
« L’ACAJ révèle que les droits de François Beya sont bafoués et dénonce une situation qui contraste gravement avec le discours de l’Etat de droit porte par le président Tshisekedi », a écrit Georges Kapiamba.
Aux arrêts depuis le 05 février, les faits reprochés à François Beya, jadis appelé l’homme clé du système Tshisekedi, restent pour l’instant inconnus.
Dans son communiqué, la présidence a évoqué uniquement des indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale.