Des voix se lèvent à quelques jours de l’arrêt du Tribunal de grande instance sur l’affaire Ferdinand Kambere, secrétaire permanant adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Alors que le 7 mars dernier, le ministère public a requis une peine capitale contre ce dernier, au sein de sa famille politique, l’on parle d’un procès monté par le pouvoir en place.
Selon Emmanuel Shadary, secrétaire permanant du PPRD, c’est Ferdinand Kambere qui a reçu des coups et blessures volontaires de la part de Bukasa Kabambi, dans un restaurant à Gombe.
« Ce dossier est un procès monté savamment par le pouvoir en place, utilisant une justice instrumentalisée à souhait, étant donné que le camarade Ferdinand Kambere Kalumbi est innocent », a-t-il soutenu dans un communiqué lundi 14 mars.
Sollicitant l’implication de la communauté internationale, les ONG des droits de l’homme et la Monusco, le PPRD exige la libération sans condition de celui-ci.
S’agissant de la peine requise par le ministère public, le parti politique cher à Joseph Kabila, « prend à témoin le peuple congolais qui ne se laissera jamais intimidé par le pouvoir en totalitaire en débandade ».
Dans le même ordre, le PPRD affirme que le pouvoir en place fait des violations des lois de la République sa feuille de route et son bilan à présenter l’année prochaine au peuple congolais.