Le député national Claudel Lubaya, a affirmé que la détention de François Beya, ancien conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité est arbitraire et illégale tenant compte du manque des motifs précis de son arrestation.
Dans sa réflexion écrite et publiée le mercredi 16 mars au sujet de l’arrestation de François Beya, ce député national a d’emblée dit être inadmissible de tenir un citoyen durant plus de 45 jours sans motif fondamental, dans un Etat, dit de droit.
Selon Claudel Lubaya, cet ancien collaborateur du chef de l’Etat, est sans assistance judiciaire et n’est toujours pas transféré devant un magistrat compétent.
Ces procédés représentent selon cet élu national, une mesure extrajudiciaire contraire aux lois de la République et aux principes élémentaires de l’Etat de droit.
« Est-il encore nécessaire de rappeler que la détention de l’ancien Conseiller spécial du Président de la République est, à ce jour, contraire aux dispositions de l’article 18 qui dispose que toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle, et ce, dans la langue qu’elle comprend ? », s’est interrogé Claudel Lubaya.
Au regard de ces dispositions constitutionnelles, a-t-il affirmé « qu’en l’absence des clarifications officielles et d’une procédure judiciaire régulière, la détention de François Beya est illégale ».
Enfin, il a souligné que cette démarche de l’Etat envers l’ancien conseiller du chef de l’Etat, souille les institutions en place et met en cause tous les efforts de consolidation d’un éventuel Etat de droit en République démocratique du Congo (RDC).