L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) a, dans un communiqué du 11 avril dernier, demandé aux pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), d’adopter une stratégie commune urgente, pour neutraliser tous les groupes armés opérant à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), principalement le Mouvement du 23 mars (M23).
Un peu plus loin, Acaj a également demandé aux pays membres, notamment le Rwanda, de respecter leurs engagements contenus dans le pacte de non-agression, signé en décembre 2006 par les pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et l’Accord cadre du d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013.
L’Ong a rappelé à cet effet que, l’Accord cadre d’Addis-Abeba interdit aux Etats parties d’entretenir ou de soutenir un groupe armé visant à déstabiliser un autre Etat ; et au Rwanda en particulier, de désarmer et livrer à la RDC les membres de M23 et ex CNDP.
« En effet, le M23 s’est réorganisé, réarmé, et a lancé plusieurs attaques contre des positions des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et de gardes-parc, avant de conquérir des localités sur la route Bunagana et Rutshuru. Plusieurs sources fiables confirment que l’aile dure du M23 (…) bénéficierait du soutien du Rwanda », lit-on dans le même communiqué.