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Kinshasa: Le pont Bralima s’affaisse, un danger à portée de doigts pour les usagers de l’ex avenue du flambeau

  Des fissures, de tas d’immondices sur la structure, voilà qui accueillent les regards de tout passager à bord d’un taxi, taxi-bus, bus et/ou sur la moto, une fois que l’on arrive près de la passerelle aérienne jetée tout près de Bralima, la société brassicole filiale de la société Heineken internationale, située sur l’avenue Kabasele […]

 

Des fissures, de tas d’immondices sur la structure, voilà qui accueillent les regards de tout passager à bord d’un taxi, taxi-bus, bus et/ou sur la moto, une fois que l’on arrive près de la passerelle aérienne jetée tout près de Bralima, la société brassicole filiale de la société Heineken internationale, située sur l’avenue Kabasele (ex Flambeau), a constaté le reporter de Kt.cd, lors d’une descente sur le lieu ce mardi 19 avril.

Un danger permanent pour les usagers de ce tronçon très prisé par les transporteurs et/ou conducteurs qui font du trafic du quartier Bon Marché, commune de Barumbu, au centre d’activités économiques et institutionnelles de Kinshasa, dans la commune de la Gombe.

S’exprimant dans les pages de votre média, nombreux conducteurs attirent l’attention de l’autorité au niveau, tant provincial que national sur le drame qui peut subvenir à tout moment à ce lieu, au regard de l’état actuel de cette structure. C’est le cas de Isidore Ekofo, un conducteur de moto (Ndlr : la trentaine révolue).

Nous avons comme l’impression qu’il n’existe pas d’autorités. Il n’existe pas ce chef qui gère au quotidien nos communes, nos villes ou nos avenues. Comment pourrez-vous accepter que ceux qui administrent au quotidien la cité ne puissent faire le distinguo entre urgences et priorités? », s’interroge et s’inquiète-t-il.

Sur la même ligne, Guy Chico, conducteur de taxi communément appelé ketch (Ndlr : la marque Toyota Ist), regrette de son côté les différentes redevances qu’il paye pour l’entretien routier.

Nous payons chaque année plusieurs redevances prétendument commises à l’entretien routier. Curieusement les routes pour lesquelles on nous fait une pléthore de taxes sont pleines de nids-de-poule et ont, pour certaines d’entre elles, des ponts en état piteux. C’est le cas de ce pont ici au niveau de Bralima, où malgré différents cris d’alarme, l’autorité ne semble pas être pressée pour engager les travaux de réparation. Nous courons tout le jour le danger de mort à cet endroit où il y a toujours de l’embouteillage à cause des trous qui sont parsemés dans plusieurs mètres de ce tronçon. Nous y mettons parfois 5 minutes pour traverser le pont, cela dans les deux sens de cette route, alors que c’est quelque chose de 20-30 secondes si la route était bonne. Un jour, ce pont va tomber sur des véhicules avec à bord des passagers, si l’on y prend garde. Et c’est ce qu’attend l’autorité, afin de présenter des condoléances sans objet aux familles de victimes », s’insurge le quadragénaire.

Francis Salumu, cadre dans une société de la place lui, a invité l’autorité urbaine, à prendre au sérieux l’état inquiétant actuel de cette passerelle.

Que le ministre des Transports au niveau de la ville, voire celui des infrastructures au niveau national, s’active pour prévenir l’irréparable, en y amorçant les travaux de réhabilitation de ce pont, avant tout danger. Je me demande si pourquoi l’autorité ne peut matérialiser la célèbre maxime qui dit que ‘’gouverner c’est prévoir ?’’ », s’est-il exclamé.

Du côté des officiels, vains ont été nos efforts d’avoir au téléphone le ministre provincial des Transports, Charles Mbutamuntu.

Il y a lieu de relever que sur ce pont-rail, la voie pour un éventuel passage du train n’est plus accessible. Seuls de tas d’immondices qui y sont jetés par les populations du coin embrassent vos regards. Aucun effort n’est également fourni du côté de la société brassicole située non loin de cette structure, qui date de l’administration coloniale. Nous y reviendrons.

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