Les deux églises traditionnelles s’inquiètent également du retard de 5 mois jusqu’ici enregistré et qu’accuse la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), relatif à sa feuille de mandat.
« Le processus électoral a déjà franchi la ligne rouge », déclarent la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (ECC), qui s’inquiètent également de non publication du calendrier par la Ceni et l’absence du budget disponible pour cette institution d’appui à la démocratie.
« La Ceni n’a pas encore publié son calendrier, le gouvernement n’a pas encore présenté un budget et un plan de décaissement clair », fustige le pasteur Éric Senga, porte-parole de l’Ecc.
« Nous sommes déjà à 5 mois de retard par rapport à la feuille de route de la Ceni. C’est ainsi que nous appelons les acteurs de la majorité comme ceux de l’opposition à être souples, à s’ouvrir à la discussion », a-t-on affirmé.
Il faut souligner que s’agissant dudit retard, Basile Olongo, ancien vice ministre de l’Intérieur, proche de l’Union sacrée actuelle a déclaré il y a quelques jours sur les antennes de Télé 50 qu’il y aura bel et bien glissement. Ce, en par rapport au refus par les députés du Front commun pour le Congo (FCC), de prendre part aux débats sur l’examen des réformes électorales, dont la plénière a une fois encore été renvoyée sine die.
Giscard Havril