C’est ce mercredi 11 mai, à la Cour d’appel de Kinshasa, que reprend le procès de Vital Kamerhe, dans son volet “détournement des fonds destinés aux travaux du programme d’urgence du président Tshisekedi”.
Ce, après la décision, au mois d’avril dernier, de la Cour de cassation qui a tout annulé, après avoir estimé qu’au premier tout comme au second degré, le droit, dans le cadre de ce procès n’avait pas été bien dit.
En avril dernier, rappelle-t-on, la Cour de cassation avait cassé et annulé l’arrêt de la Cour d’appel, condamnant à 13 ans de prison le président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Une décision qui a également cassé la décision du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui, au premier degré, avait condamné à 20 ans des travaux forcés, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi.
À l’audience de ce jour, la Cour d’appel devra s’occuper non pas du fond mais plutôt de la forme par laquelle le procès a été conduit du début à ce jour, indique une source au sein de l’UNC.
Du côté du Conseil de Vital Kamerhe, l’on attend l’acquittement pure et simple de son client. Les avocats de Kamerhe avaient plusieurs fois dénoncé les irrégularités qui ont émaillé le déroulement de ce procès.
Giscard Havril