La situation était tendue ce jeudi 12 mai à l’Assemblée nationale, chambre Basse du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC).
En cause, le Groupe de treize personnalités (G13), initiateur de la loi électorale actuellement sous examen au niveau de cette chambre ont quitté la plénière. Celui-ci dénonce l’attitude de Christophe Mboso, le président de cet organe délibérant, qui a décidé de n’accorder la parole aux membres du G13. « Nous avons souhaité qu’il y ait un débat. Mais apparemment il y en a pas », a déclaré le député Jacques Ndjoli.
Ce dernier dit attendre voir ce que serait l’attitude de l’autre côté. Déjà, dans les travées mêmes de l’hémicycle, l’on dénonce une posture du président et de son premier vice-président de la chambre Basse, qui veulent faire valider des options prises en coulisses, pour vider ou biffer de cette loi les dispositions telles la traçabilité des résultats, la publication de ces derniers bureau par bureau, le cumul de deux candidatures, avec comme objectif « le contrôle tout azimut de la Commission électorale nationale indépendante », indiquent-ils.
D’aucuns soutinrent que cette loi taillée sur mesure, planterait le décor d’une élection gagnée d’avance, avec pour conséquence la contestation.
Giscard Havril