C’est l’un des points essentiels de l’intervention du Vice-Premier ministre, ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, lors du sommet humanitaire du 27 mai dernier, à Malabo, en Guinée Équatoriale, où il a été représenté le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi.
Lors de sa prise de parole du haut de la tribune de la salle des conférences Sipopo, située à une dizaine de kilomètres de Malabo, le chef de la diplomatie congolaise a réaffirmé la volonté de la République démocratique du Congo (RDC), a apporté sa contribution à la gestion des défis humanitaires au niveau continental.
“Si nous voulons réellement gérer l’humanitaire, dans une approche préventive et durable, il est impérieux que tous les Etats membres respectent les instruments internationaux relatifs aux réfugiés et aux personnes déplacées, plus particulièrement la Convention de Genève de 1948 sur les réfugiés, la Convention de l’OUA de 1969 sur les réfugiés, la Convention de Kampala de 2009 sur les déplacées et tout autre instrument juridique pertinent au niveau de des sous-regions”, a-t-il soutenu.
Dans le même ordre, il a indiqué que “les ressources et les capacités des institutions régionales et sous-régionales, chargées de la prévention et de la gestion des crises humanitaires en Afrique doivent être augmentées et renforcées”, a-t-il insisté.
Rappelons que Christophe Lutundula a représenté le président Tshisekedi au sommet extraordinaire humanitaire, qui a réunit plusieurs Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’UA.
Giscard Havril