Privé de la liberté depuis le 05 février de l’année en cours, François beya doit comparaître ce vendredi 3 juin à 9h, au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), aussi appelé Makala. La Haute Cour militaire doit se déplacer spécialement pour cette audience, a-t-on appris.
Peu avant le lancement du procès de l’ex conseiller du Chef de l’Etat en charge de sécurité, il fait des révélation accablantes sur ce que reproche réellement la justice à Beya. Explosant, les faits mis à sa charge suscitent divers commentaires au sein de l’opinion.
Outre le fait d’être impliqué dans une affaire relevant de la sûreté de l’Etat (d’après la Présidence de la République), François Beya aurait aussi insulté le président congolais Félix Tshisekedi, indique-t-on dans les colonnes du magazine Jeune Afrique.
Les mots sont aussi lourds que les commentaires qu’ils engendrent. « Zoba-zoba, matama, alingi kaka fufu »(Bourrique, le joufflu, [il] aime seulement manger la farine de manioc), a-t-on lu.
Selon ce magazine international, Beya se serait lui-même rendu coupable de propos injurieux à l’encontre du chef de l’État.
« Sa citation mentionne des propos échangés, toujours sur WhatsApp, avec un certain Léon Kangudia […] », avance t-il.
Plusieurs d’autres faits sont reprochés à François Beya, évoqués dans l’article du même média, dont le plus « polémique » sur la toile, est: « ces injures ». Avec des tons aussi comiques qu’étonnants, certains qualifient cette injure d’ « atteinte à l’appétit du Chef de l’État ». (Rires).