Le coup de gueule de l’ancien proche du chef de l’État, Jean Marc Kabund n’est pas resté sans conséquence. Après la menace de la chambre basse d’initier une action disciplinaire contre lui pour des propos outrageants à l’égard du président de la république, la justice s’est saisie du dossier.
Dans une correspondance adressée à l’Assemblée nationale, le procureur général près la Cour de cassation a manifesté son intention de poursuivre l’ex président ai dû parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès sociale (UDPS).
La cour retient contre M. Kabund les infractions d’ »injures publiques, imputations dommageables, outrage au chef de l’Etat et propagation des faux bruits » a-t-il écrit.
pour lever les immunités, le procureur attend la levé de ses immunités avant de lancer la démarche pour son jugement. Au regard de la position de l’Assemblée nationale il est sans nul doute que le « maître nageur » sera livré par ses paires.
Lundi 18 juillet, le président radié de l’Udps a éventré le boa après les incidents qui ont conduit à sa radiation du parti. Il a évoqué l’expédition punitive de la garde républicaine dans son domicile avant de critiquer le pouvoir en place et le qualifie d’un pouvoir des « jouisseurs ».
A l’occasion, il a même lancé son propre parti politique dénommé Alliance pour le Changement (ACh). Un parti qu’il a placé lui-même à l’opposition pour combattre le régime qu’il aurait combattu pour son entrée au pouvoir.